¤ L'arrivée de la Faucheuse Noire ¤ [PV. Ashimi]

L'Arrivée de " La Faucheuse Noire "
[ Pv. Ashimi ]

Enfin ! Oui enfin notre héro parvint de s'échapper de Kumo et d'arriver aux alentours du village d'Iwa Gakure no Satô après six jours de course, plus précisément aux pitons rocheux de celui-ci. Il se trouvait dans un lieu plein de bestioles assez dangereux, pour la plupart venimeux, il devait rester vigilent, et de plus, il était très assoiffé et affamé, il risquait de mourir. Néanmoins, il essaya de continuer à marcher, mais même lui, doté d'une force physique incroyable, tomba à genoux, et s'allongea inconscient par terre, sous ce soleil brulant. Mais tout à coup, et sur un coup de chance, le soleil, d'habitude d'une puissance éclatante et imposant ses rayons royaux sur l'ensemble de cet univers rocheux et rocailleux, n'était désormais plus qu'un élément caché dans un paysage nuageux mais aussi sombre et ténébreux, et ainsi, la pluie commença à tomber de son plein. Le sol était complètement humide et recouvert d'une pluie abondante, c'est ainsi que notre héro portant le surnom de " La Faucheuse noire " commença à s'éveiller doucement, le réveille fût brutale pour lui. Alors, il se mit à pieds, remit sa capuche, et continua sa route tout en levant sa tête et ouvrant sa bouche de façon que l'eau de la pluie arrête sa soif. Et en avançant, il vit les grandes portes du village d'Iwa Gakure no Satô, décorées par des sculptures et des gravures fascinantes, par dessus d'un mur assez haut pour garder les ennemis ailleurs, et surtout, l'élément le plus indispensable dans un village, les tours de contrôle pour surveiller les mouvements des ennemis. Le jeune ninja continua à marcher jusqu'a ce qu'il affranchit les portes du village déjà ouvertes, puis retomba à genoux de nouveau, il respirait très difficilement, et risquait de mourir de soif. Voici enfin notre héro arrivé à sa destination finale. Akeno assit en tailleur devant les portes du village, commença à se rappeler de ses expériences passés dans son ancien village, mais bon, tout cela était désormais du passé, il essaya pour autant d'oublier ses relations définitivement, et les laisser derrière lui, il essaya également de laisser tomber son sadisme, sa cruauté et surtout sa soif au sang. Il essaya de devenir un homme tout neuf, sympathique, et plein de joie et d’envie à vivre. Il essaya surtout de gagner la confiance de ses prochains amis, de rendre ses défauts tolérables. Il avait gagné en maturité à Kumo, il était à présent devenu un homme de dix-neuf ans puissant et dans la force de l'âge ... Akeno pensait que sa mort rapprochait de plus en plus, c'est ainsi qu'il laissait échapper un large sourire sympathique, puis il murmurait faiblement :

¤ Je ... Je ne pensais pas ... que ma fin sera comme ça ... ¤

Sous ces mots, il commença à fermer ses yeux petit à petit. Et tout à coup, une silhouette se dessina sur le sol à côté de lui. Mais qui était-ce ?

De ces derniers jours ensoleillés, il fallait vraiment être fou pour avoir le courage de s’aventurer dans un voyage. Enfin si l’on peut dire, tendis qu’en ce jour, Ashimi fit comme les précédents, ça ronde du village. Bien que qu’il faisait extrêmement chaud et que peu de personne ne souhaitait sortir car il faisait moins chaud dans leur maison que dehors, la Tsuchikage, elle ne ratait jamais un jour de surveillance. Elle commença par son allée directe vers les portes du village. Elle plaignait au fond d’elle les deux hommes qui devaient tenir la garde. La jeune femme se demandait même si elle ne devrait pas les remplacer ou alors faire plus de changement. Car les laisser sous ce temps était pour elle assez cruel. Pourtant tous deux, leurs disaient sans cesse que c’était leur devoir et que cela ne les dérangeait guère. A chaque fois, elle répondait toujours de la même manière d’un bref « d’accord ». Pour leur faire plaisir, elle allait donc les voir plus souvent et leur apportait quelques biens faits. Tout comme de l’eau bien fraîche et un peu de nourriture à base d’eau ou chose liquide. Des produits qui n’allaient leur faire que du bien. Tendis qu’elle avançait pas à pas et tranquillement vers les portes se trouvant depuis deux minutes plus devant elle, elle fixa le ciel. *Quelle chaleur épouvantable* pense-t-elle. Puis, au moment où elle rabaissa la tête elle vit les deux hommes se hâter. Il était clair qu’il y avait quelque chose, d’une vif allure, elle ne perdit pas de temps à les rejoindre. Elle leur demanda calmement de se pousser et vit l’homme à terre. Etaler, à bout de souffle et pour dire totalement assoiffer. Ashimi l’avait bien pensait : il n’y a que les fou pour faire cela. Les yeux totalement ou presque entièrement fermés, elle le saisit par le cou et tenta de le réveiller tendrement. Au même instant, elle cria aux deux autres hommes d’apporter leurs eaux sans faire trop attention au peu de distance qui les séparés. D’un geste sec, elle saisit la bouteille, aperçu une vif réaction dans les yeux de l’étranger et tenta de lui donner de l’eau. Il ne semblait pas pour autant aller mieux. En tant que Kage, elle ne pouvait guère le laisser comme ça devant les portes de son village. Yukï-san appela un shinobi et lui ordonna de le porter. Pendant quelques secondes, on pouvait supposer que celui-ci allait lui dire de ne faire ce qu’elle s’apprêtait à faire. Que personne ne le connaissait et encore moins ces intentions. D’un sourire majestueux, qui les fit reprendre confiance, il fit de suite ce qu’elle lui avait ordonné. Saisissant le corps de l’homme par le haut les bras et grâce à l’aide de la jeune fille, le ninja glissa le corps dans son dos. Par un petit saut, ils se mirent tous les trois à courir en direction de l’hôpital.

Étrangement, le Tsuchikage semblait être précisée, s’inquiétait donc t-elle pour ce parfait inconnu ? En tout cas, vue sa vitesse il n’y avait pas de doute, c’était presque si elle attendait les deux ninjas d’Iwa. D’une course folle, de quelques virages à droite puis à gauche, longeant les murs de roche marron clair, sans penser au soleil qui tapait. Ils arrivèrent tous les droits devant les portes de l’hôpital puis s’arrêtèrent d’un coup sec. Sans traîner, ils reprirent ensemble un pas plus calme mais cela dit toujours vers l’avant. Elle vit un médecin et l’interpella en lui faisant signe. Aussitôt il vint à elle et lui demanda qui il était… A cause de sa question, elle baissa légèrement les yeux étant donné qu’Ashimi s’était rendue enfin compte de son geste purement capricieux et personnel. Sans cacher pour autant la vérité, elle lui expliqua tout depuis le début comme si pour une fois les rôles avaient été inversés :

- J’étais en train de faire ma ronde habituelle, au moment où je vis nos deux gardes bouger. Je les ai rejoins et j’ai vu cet homme. En vue de son état je n’ai pas cherché et décidé de l’amené ici. Je vous pris de pardonner mon geste irréfléchis, mais étant donné sa souffrance je ne pouvais pas l’ignorer.

- Kage-sama, vous n’avez pas à vous excuser, nous allons prendre soin de cet étranger. Comme ceci est en quelque sorte une de vos propres demandes, il nous est impossible de vous le refuser. Nous vous informerons de son réveil lorsque ceci sera le cas. Vous pouvez retourner au bureau si vous le souhaitez. Ne vous inquiétez plus.

Elle rougit faiblement, que voulait-il donc dire par « inquiéter » ? Pour Ashimi, c’était tout à fait naturel après tout elle aurait aimé qu’on la sauve, si cela lui aurait été arrivé. Pendant qu’elle reprenait le chemin de son bureau elle regarda les deux shinobis, les remercia puis leur dit de disposer. Chacun de leurs côtés reprirent leur lieu de travail. Un dernier instant, elle se retourna et repensa à la scène avait de dire à voix basse :

- Vous en avez eu de la chance, inconnu. Maintenant j’attends votre réveil…

Ensuite, elle monta les marches et disparut une dernière fois dans le couloir vers son bureau qui était à tout les coups remplit de paperasse. Mais cela ne la déplaisait pas, agir pour le bien de son village et ne jamais abandonner ou encore tomber dan les ténèbres, tel est son nindo. Ce depuis fort longtemps…

Pendant plusieurs jours, elle alla le voir, mais il était complètement endormi. A croire que lui, il aimait les hôpitaux, surtout leurs lits. Cette pensée la fit rire. N'ayant pas de réponse sur qui il était et vu qu'il ne se réveillait pas encore. Elle ne perdait pas de trop à rester à ses côtés. Surtout qu'elle et les hôpitaux, vous le savez déjà, est loin de faire un !! Une semaine s'écoula, après sa ronde, elle décida pour la dernière fois d'aller le voir. Encore un caprice de Kage l'on dira. Tranquillement, sous le même soleil chauffant et étouffant, regardant chaque maisonnette de son village, parlant à toutes les personnes qu'elle croisait. Elle se rapprochait au fur et à mesure du lieu.

Deux, trois minutes après, elle arriva enfin. Elle traversa un long couleur doté d'une odeur torride à son goût. Ce mélange de sirop, médicament, produit et toutes autres substances la dégoutait énormément. Elle fit glissa la porte entra doucement et la referma derrière. Puis lacha un gros soupire. C'était même à supposer qu'elle irait faire plus ou critiquerait l'hôpital de son propre village. Ashimi saisit la chaise se trouvant à côté du lit, se posa à côté de l'homme puis le fixa. Elle se demanda un long moment qui il était. Il ne venait pas d'Iwa en tout cas. Jamais vu ! Sans se retenir, elle commença à parler toute seule à voix basse :

- Je me demande bien qui tu es et aussi ce que tu es venu faire ici. J'espère au moins que tu ne mourras pas ici, car franchement tu n'auras rien gagné en choisissant mon village... Franchement qui es-tu... ?

Concentrée dans ses pensées, elle en oublia le reste jusqu'au moment où une chose la fit sursauter. Elle regarda son bras et vit l'homme tenant son poignet et faiblement réveillé. Mais surtout en vie !

Akeno était endormi profondément, il était en coma plutôt, ça faisait déjà une semaine et quelque, c'est ainsi qu'il eut un rêve concernant ses parents qu'ils l'avaient laissé vivre seul dans ce monde hostile, dominé par les conflits et par la guerre. Sur le lit de la rivière endormie, barque propice, par une nuit sans lune, glissant doucement, à une allure tranquille, dont les gouttes d'eaux scintillaient une à une; Une femme accouchait dans une sorte de cabane entre les arbres, elle pleurait sa douleur alors qu’à côté, un homme encapuchonné lui tenait la main, son visage était masqué par ses longs cheveux noirs, la lune laissait les deux individus dans l’ombre. Lorsque cette dernière décida de les éclairer, ils étaient trois, un bébé venait de naître sous les feuillages, il pleurait à chaudes larmes, c’était le début de l’enfance d’un homme au destin maudit. En plein milieu de son rêve, quelques paroles lui tombaient sur les oreilles :

- Je me demande bien qui tu es et aussi ce que tu es venu faire ici. J'espère au moins que tu ne mourras pas ici, car franchement tu n'auras rien gagné en choisissant mon village... Franchement qui es-tu... ?

Les yeux encore fermé l'esprit d'Akeno était situé entre le stade sommeil et réveil. Aussitôt, le jeune Yagarashi se mit à s'éveiller doucement. Il commença par ouvrir les yeux petit à petit, il était allongé sur un lit blanc très confortable, plus confortable que celui dans son habitation à Kumo au moins, tout était de couleur blanchâtre autour de lui, il n'était sûrement pas chez lui. Bon, commençons par décrire la pièce où se trouvait le jeune homme en premier. Il se trouvait dans une chambre ornée de deux fenêtres, en voyant depuis celles-ci, on pouvait voir une vue de montagnes rocailleuses très fascinante, la chambre était bien éclairée par une lampe accrochée au plafond, au coin de la pièce, on pouvait voir un porte-sérum d'une hauteur moyenne, et finalement, une salle de bain assez grande qui puait le poisson pourrie. Le jeune homme savait immédiatement qu'il était à l'hôpitale. Ainsi, Akeno commença à reprendre conscience petit à petit, il s'appuya de son coude sur le lit afin de se mettre debout, il était toujours sur ce lit. Tout à coup, il ressentit la présence de quelqu'un derrière lui, il ne pouvait s'empêcher de se retourner. Ceci fait, il vit une très belle jeune demoiselle, elle était à la fin de ses vingtaines d'après lui. Elle était assit sur une chaise de bois, et lorsque les yeux des deux individus se croisèrent, un très large sourire se dessina sur le visage de la jeune femme. Le jeune Yagarashi était plongé dans la magie des yeux bleue océaniques de la belle fille, et oublia de se présenter. C'est ainsi qu'il lui dit d'une humeur calme :

- Pardonne-moi ma demoiselle, j'ai oublié la politesse ... Je m'appelle Akeno Yagarashi, je suis arrivé par accident à ce village après six jours de course, lorsque je me suis perdu dans le vaste territoire d'Iwa, sinon ... Qui êtes-vous ?

Akeno avait bien mené son mito, il ne voulait surtout pas dévoiler sa vraie identité, et dire à la jeune fille qu'il avait déserté son village natale, pour la simple raison qu'il sera sûrement rejeté par ce village. Le jeune Akeno, assit en tailleur sur son lit, plongé dans ses souvenirs, en se disant que le véritable vainqueur était celui qui savait tourner le dos à son passé pour mieux se diriger vers l’avenir. Cependant, il attendait la réponse de son interlocuteur ...

Sans le savoir, à l’instant où l’homme avait saisit le bras de la Tsuchikage un autre ninja s’était caché dans la pièce. Prêt à surgir à n’importe quel moment si l’inconnu faisait quelque chose. Après tout, elle n’était pas n’importe qui, elle était une personne importante pour ce village et elle avait toujours non loin d’elle un garde prêt à la protéger. Mais il ne resta pas longtemps inconnu une fois s’était-il présenté :

- Pardonne-moi ma demoiselle, j'ai oublié la politesse ... Je m'appelle Akeno Yagarashi, je suis arrivé par accident à ce village après six jours de course, lorsque je me suis perdu dans le vaste territoire d'Iwa, sinon ... Qui êtes-vous ?

Elle serra le poing pour se retire de gueuler contre cet homme car il ne la connaissait pas. Afin que personne ne se mettre en colère ou encore que le garde débarque devant lui, Ashimi lui répondit d’un ton assez calme et retenu. Les murs blancs qui semblaient très solide fit raisonner sa voix dans toute la chambre. Comme un supérieur faisant un rapport de grande importance :

- Si vous souhaitez ne pas vous faire tuer. Eh bien je serez-vous je lâcherai tout de suite mon bras. De plus Akeno, Yagarashi, même lorsqu’on ne vient pas de se village l’on connait souvent les kage. Mais il ne semble pas être le cas pour vous, ça ne me dérange pas je vais donc me présenter : Ashimi Yukï, Tsuchikage de Iwa. Je suis celle qui a demandé de vous soigner car vous étiez étalé au sol comme un mort. Je ne suis pas du genre cruel et j’ai accepté même sans savoir votre identité.

Elle continua de le regarde droit dans les yeux. Ashimi tenter de savoir s’il avait menti après il ne fallait surtout pas lui mentir ou même tenter ne serait-ce qu’un peu. La jeune femme le regarda s’assoir en même temps il avait lâché son bras. Il semblait qu’il avait cru en ses paroles. Elle le regarda plus en détail. Il n’y avait pas de doute sur le fait que la plus part de ses affaires n’étaient que du noir. Que cela soit sa grande veste ou son pantalon, de la tête au pied que du noir. A première vue, il semblait tout être quelqu’un de calme et dans un autre sens, une personne réservant plein de savoir au combat. La Tsuchikage ne pouvait pas se permettre de garder un inconnu dans son village. Il avait beau s’être présenté, personne n’était sûr de son identité. Elle avait aussi remarqué que le garde était parti. Il n’y avait pas de doute sur le fait qu’il était parti faire des recherches. Son but n’était pas que la protéger mais aussi savoir à qui ils ont à faire. Personne et surtout pas Ashimi ne ferait une erreur de se côté. Quelques minutes après, tendis que le silence régnait déjà, une fumée grise apparut accroupi tête baissée en salutation. Cette fois-ci, il ne s’était pas caché ! Il regarda l’homme d’un mauvais œil puis tendis un dossier à la Kage. Elle le remercia aussitôt et celui-ci se releva mais ne partit pas. Il passa tout doucement à côté d’elle avant d’aller se placer dans le fond de la salle. Silencieux, comme inexistant mais bien ici… Tout doucement elle ouvrit le dossier. En première page, ce semblait être la photo du même homme qu’en face d’elle. Elle tourna une par une les pages et son visage montra différents aspect de ses ressentiments. Arrivée à la fin, elle retourna le dossier et regarda l’homme d’une façon assez énervé.

- Lorsque je disais que j’étais la kage, je ne mentais point. Je me demande si vous connaissez les pouvoirs et les savoir d’un d’entre eux. Si tel est pas le cas alors je vous ferez savoir, Yagarashi-san que les hommes quittant leur village son assez vite renseigné aux autres villages. Je ne sais pas s’il est bien que je vous dise cela, est-ce peut être même la raison de votre mensonge. Mais sachez que nous ne refusons pas ce que nous appelons maintenant les « déserteurs ». Tout le monde a son histoire, il est vrai que nous préférons les connaître mais cela ne reste que votre choix. Je vous propose de rester ici, à Iwa. Montrez une fidélité propre à ce village, faite tout ce que vous pouvez pour lui. Et peut être, je vous accepterez entièrement sans faire attention à votre passé. A vous de choisir…

Sans traîner plus longtemps, elle saisit la poignet de la porte de la chambre d’hôpital et commença à sortir. Le garde la suivit de prêt sans pour autant la gêner dans ses pas. Dans un air de puissance supérieur paraissait-il elle sortit et disparu le laissant avec un choix. Rester ou ne pas rester. Soit il partait comme il le souhaitait ou alors à ce jour il commençait des missions et de sa vie il protégera Iwa. Le femme longea les couloirs de l’hôpital et s’énerva de nouveau de l’odeur qui y régnait. Bien que tout le monde la saluait, c’était le seul endroit où elle était presque incapable de leur répondre. Le moindre souffle qui pouvait rentrer dans sa bouche venant de ce lieu et elle lâchait sa colère. Elle vit la porte et se hâta de sortir. Dehors en face d’elle il y avait le docteur du matin. Il s’approcha d’elle, la salua et la regarda sachant qu’elle avait quelque chose à lui dire :

- Toujours aussi fort, vous avez su sans le savoir que j’allais vous parler. Bien voilà : si l’homme que nous avons ramené ce matin, se nommant à vrai Akeno Yagarashi, souhaite sortir laisser le faire. Je l’ai autorisé à rester à Iwa ou alors partir.

- Pas de problème, Kage-sama.

A l’affirmation de sa demande, elle se réjouit légèrement. Et enfin, comme tous les jours, elle repartit dans su bureau. Avant, dans un retour précipité de son corps, elle regarda d’un air de satisfaction la beauté de iwa, avec ses maison de roche. Sans oublier la beauté qui y apporte ses villageois. Elle pensait qu’elle leur devait tout, que sans eux, elle ne pourrait alors rien faire. Puis elle monta les dernière marche et disparut encore une fois dans ce long couloir. Elle ouvrit la porte de son bureau et vint s'installer dans son siège. Elle posa ses main sous son menton, soutenu par le bureau et réfléchit. Si il partait, elle ne le reverrai plus mais si il avait accepté de rester. Alors la prochaine fois qu'elle le verrai ce serait pour une mission. *Que va t-il choisir* se demanda t-elle. Il faut avouer que sur ce coup elle avait plus ou moins fait un caprice, elle aimait cela ! D'un seul coup, un autre nuage de fumée apparait dans le bureau. S'était le même homme ou presque, dans la même posture mais cette fois-ci avec un masque sur le visage. Elle le regarda, lui sourit et lui dit sérieusement :

- Merci pour votre travail ! Vous avez fait du bon boulot, vous pouvez disposer !

- Oui, kage-sama !

Sous l'ordre qu'elle lui avait donné il disparut aussitôt. La laissant là, pensive et malgré elle, chargée de papier à signer. Et de plein d'autres choses de ce genre. Le genre de travail qui revint tous les jours, de la même quantité bien que le lendemain elle avait tout fait.

Spoiler: