Nostalgie (Pv: Siam, Akeno et Kyosho)

Le vent frais d'Iwa tempêta avec fougue sur les pierres blanches du temple, symboles du village. Depuis que Shin était devenue un Iwajin avec pourtant peu de conviction il aimait à penser que tel la pierre la résistance de ce village ne lâcherait jamais, face a ses nombreux ennemis. La preuve vivante n'était autre que la Tsuchikage, représentante de la puissance du village elle était pourtant très jeune mais déjà si pleine de la résolution inébranlable de celui qui aime son peuple. Un peuple, Shin en avait-un quelques part, se mouvent en colonie et s'autodétruisant avec cette idée fixe de vengeance. Posté devant l'autel le Tadashi leva les mains devant ses yeux et avec le traditionnel signe de prière adressa en murmurant ses souhaits de renouveau au dieu auquel il ne croyait pourtant pas. "Barbare" sa tribu avait perdu depuis des génération son ancienne foie ne louant plus la gloire des dieux elle adressait ses prière aux ancêtres.

- Je vous en prie, accordez moi ce seul souhait.

Les longues étoffes de son kimono traditionnel flottaient au vent comme ce dernier s'amusait avec les bandes de tissu blanc, le bandeau d'Iwa était porté fièrement autour du cou source de joie de son propriétaire qui s'approchait de plus en plus de l'objectif fixé. Chunin depuis quelques semaine il ne parvenait toujours pas a réaliser ce qu'il était devenue en si peu de temps. Comme il l'avait deviné les villageois le prenait pour un génie ignorant de sa véritable condition, néanmoins si il s'y attendait pour le grade de Genin il s'était impressionné tout seul avec l'épreuve de Chunin.

Il avait déjà servie quelque fois son nouveau gîte, effectuant de petite mission de bas niveau pour l'intérêt général, seulement il savait que malgré son angoisse bientôt il devrait servir proportionnellement à son niveau, il ne serait alors plus question de jeu et de détente sa vie et donc celle de son peuple en dépendrait. Heureusement que le village dans lequel il avait atterrit lui plaisait, les autres ninjas ainsi que les villageois l'avait accueilli bras ouvert lui permettant d'accomplir son Nindo tout en faisant le bien.

Déjà le soleil se levait colorant l'horizon de sa couverture teintée de feu et le Chunin comme ses collègues devrait bientôt rendre son rapport de mission, une banale demande de la part d'un petit marchand du coin, les ennuie administratifs suivaient les ninjas comme des corbeaux, chaque mission demandant un compte rendue écrit de toute la durée de l'opération, même quand il s'agit d'intimider quelques voleur pour un revendeur de légumes.

Crispant le poing tout ses muscles tendue à craquer le jeune Shinobi repensa à la raison de sa venue dans ce village, il ne devait pas perdre de vue son objectif, il lui faudrait bientôt parler avec la Tsuchikage. Donnerait-elle son aval au projet fous de ce jeune chef de clan ? Il l'en pensait bien capable, son heure bientôt venue le garçon s'autorisa un sourire quand les rayons aveuglant du soleil frapèrent avec chaleur son visage d'illuminé. Le sourire s'éteint bientôt du visage de Shin comme des bruits de pas venaient perturber son repos.

Le vent soufflait assez fort en cette journée d'un automne assez avancé. Kyosho était assis sur un rocher, son katana planté dans le dur sol des montagnes de Tsuchi. Qui dit et pense a ces monts, se voit immédiatement dirigé vers Iwa, le village caché ayant autrefois accueilli Kyosho en son sein. Il ne le regrettait pas, mais ne le méprisait pas non plus. En ces sombres temps, il était plutôt mieux de se faire des amis, ou de consolider des relations déjà existantes. Se faire encore des ennemis aurait été bien inutile. Le jeune samouraï finit donc de siropter son breuvage essentiellement a base d'eau, puis se leva et continua la route. Il connaisait assez bien toute cette partie du village, pour y avoir vécu pendant un bon moment. A quelques lieues se trouvait le temple célèbre d'Iwa, lieu de recueillement pour beaucoup de personnes, ainsi que l'ancienne habitation de Kyosho. Que de souvenirs... Ses premières missions, ses entrainements bouclés avec satisfaction... Il n'y avait pas de juste mot pour évoquer l'actuel sentiment de Kyosho, qui continua a marcher, le long de la montagne. Celles-ci avaient en réalité été franchies par Kyosho, et ce dernier ne faisait plus maintenant que les border, sillonant un sentier rocheux entre le flanc du mont et une étendue offrant un mélange rocheux et végétal. L'ensemble donnait évidemment une très belle composition, sur laquelle se reflétaient les purs et aveuglants rayons du soleil. Le digne héritier des Kyouteki continua donc sa route, tranquillement, son long katana bien accroché dans son dos. Il clut a moitié ses yeux, et marcha paisiblement vers Iwa, le village caché de la roche.
Il ne fallut au garçon que quelques minutes pour enfin arriver a destination. Et il fut alors envahi d'un sentiment indescriptible, a nouveau. On aurait pût parler de nostalgie, mais il est partout dit que celle ci ne surgit que quand le présent n'est pas a la hauteur du passé. Or pour Kyosho, ce n'était pas vraiment le cas. Affectionnait-il tout simplement ce village ? Peut-être bien que oui. Un paysage étrange et unique, un climat assez froid, mais une ambiance et une atmosphère assez chaleureuses. Un assez beau et bon village en somme, qui méritait d'être visité. Kyosho décida donc de partir vers le temple, qu'il n'avait pas eu l'occasion de visiter pendant son séjour a Iwa. D'ailleurs, le Nukenin ne pensa même pas a aller voir si son ex-habitation tenait toujours en place. Avait-elle été rasée, détruite, améliorée ? Quelqu'un d'autre vivait-il dedans, lui avait-on trouvé un usage autre que celui de logement, Kyosho ne savait rien. Et au fond de lui, il n'en avait pas envie, de savoir. A quoi cela l'aurait-il avancé, probablement rien du tout. Le sabreur céleste prit donc la direction du temple sacré d'Iwa...
Contemplant la longue volée d'escaliers, Kyosho voyait au loin se dresser une bâtisse rocheux et a l'aspect solide, probablement le dit temple. Il s'élança donc a une allure assez soutenue, gravissant pas a pas les dures et froides marches de l'escalier menant au lieu sacré, vénéré par bon nombre d'habitants, ici, a Iwa. Et il ne fallut que quelques minutes a Kyosho pour tout monter. Et quand il fut au sommet, il aperçut quelqu'un prier, ou se recueillir devant l'autel. A pas de loup, Kyosho s'approcha, et entendit l'homme prononcer quelques mots. Les franges de son kimono blanc voletaient au vent froid, et il semblait crisper ses muscles. Avait-il remarqué Kyosho ? Celui-ci cessa donc son approche furtive, et s'arrangea pour se faire remarquer par le jeune homme, qui tourna la tête a l'arrivée de Kyosho. Celui-ci prononça alors ces mots, sans la moindre once d'agressivité, d'intention mauvaise :
" Alors, on vient prier pour ses examens ? "

Un sentiment étrange envahi le Chûnin en même temps que l'intrus s'approchait, guidé pas sa curiosité naturel Shin se tourna vers la personne qui se rapprochait de l'autel. Un impressionnant katana barré le dos de l'étranger et même sans cette prodigieuse arme n'importe qui aurait put comprendre à sa démarche qu'il avait affaire à un ninja, seul l’absence d'un bandeau semblait contredire cette vérité. Un Yukata blanc similaire à celui du Tadashi parait le personnage, bien qu'en moins bonne état comme l'attestait la légère décoloration et les froissures habituel chez un voyageur. Shin ne pensait pas se tromper en affirmant que ce gars là était un vagabond ou bien un ninja tout juste rentré de mission. Le temps d'analyser comme il faut ce type là et il avait déjà un peu oublié ses précédentes préoccupations, pour remercier la nouveau venu de la distraction qu'il lui offrait, Shin décidât de répondre à la question retrouvant sa bonne humeur coutumière.

- Pas exactement non, disons pour un peu de chance.

Il se mit à sourire à l'autre gars et relâcha les poing comme ses inquiétudes s'envolaient avec sa mauvaise humeur, de toute les façons il ne pouvait pas faire grand chose, pour le moment allez voir sa supérieur semblait être la seul solution à sa porté et si jamais elle répondait par la négative, il devrait bien malgré lui quitter ce village qu'il commençait tout juste à apprécier. Soudain poussé par une intuition et comme il ne se rappelait pas avoir poser cette question, il s'adressa de nouveau à son vis-à-vis, d'une voix que l'on sentait empreinte de curiosité.

- Peu être n'aurai-je pas à attendre Sa réponse, savez vous comment nos ancêtres ont crées les clans et les villages ?

C'était une audacieuse question à poser à un étranger qui pouvait même apporter son lot de danger sur l'ambrions de plan du jeune Tadashi, mais avide de réponse puisque trop longtemps resté dans l'ombre Shin n'avait pas hésité à lâcher la bride à sa curiosité. S'autorisant même cette largesse là. Des yeux cherchant dans le vide un sourire énigmatique sur les lèvres et une main grattant son menton l’attitude du jeune Chûnin de Iwa était celle de qui cherche déjà une réponse dans le creux de son âme. Pas difficile d’imaginer que ce garçon là était possédé par cette question.

Siam était rentré à Iwa depuis quelques jours et entreprenait de faire une petite pose. En effet, il alignait mission sur mission depuis son arrivée au village caché de la montagne. Cela était bon sur son porte-monnaie, mes ses muscles commençaient à réclamer leur dû de tranquillité, et puis Siam était fatigué : il rêvait de deux ou trois jours de repos total.
Il pensa également à rendre visite à ses coéquipiers de Byakuren no Toryo. Il pensait souvent à Shin et Akeno, même s'il n'avait jusque là pas eu l'occasion de mener une mission avec eux, ni rien d'autre de ce genre.

Il alla chercher Akeno à son logement. Comme il ne l'y trouva pas, il monta voir Tsuchikage-Ashimi pour savoir s'il n'avait pas de problèmes. Elle lui expliqua qu'il était en mission. Mais que Shin, s'il souhaitait le voir, était normalement à Iwa. D'après elle, il était parti au temple d'Iwa prier.

Siam aimait bien ce lieu également, tant par la tranquillité qu'il en dégageait. C'était une autre raison qui le poussait à aller dans ce temple reculé dans la montagne Tsuchi.

Il y fut en quelques minutes. En s'approchant du temple, il entendit des voix. Deux vois, pour être précis. Il reconnut vite celle de son coéquipier Shin, mais la seconde lui était inconnue. Le Chuunin se planqua pour observer la scène. En effet, Shin se tenait, debout, débordant d'assurance, à une cinquantaine de mètres de lui. Et, à peine à quelques pas, cet homme qu'il ne connaissait pas.
Il ne fut pas dur de deviner que cet individu était un déserteur. Premièrement, son bandeau, rayé, en était la preuve. Mais deuxièmement, personne n'oserait s'aventurer dans le Pays de la Terre s'il était inconnu à ses civilisations. À part si cette personne était forte, et ne craignait pas une intervention des forces spéciales. Ou encore qu'elle ne pensait pas avoir de problèmes diplomatiques avec Iwa-no-Kuni, comme tout ninja appartenant à un village. En effet, si Iwa n'avait pas d'ennemi particulier, le village était également sans alliés.

Siam ne savait pas trop quoi faire. Après tout, l'homme pouvait être n'importe qui. Un dangereux criminel comme un parent de Shin. Qui savait ?
Il décida donc de surveiller de près la rencontre, se préparant à jaillir des hautes herbes pour protéger son coéquipier.

À l'aube, environ cinq heures, le village dormait profondément, sombré dans l'obscurité. On pouvait à peine voir quelques détails dans ces ténèbres nocturnes, mais en revanche, on pouvait entendre des multitudes de sons agassants provoqués par ces dégoutants insectes détestés par tout le monde, à savoir les grillons. Akeno n'étais pas dans son logement. Sur le lit, sous celui-ci, dans l'armoire, il n'était dans aucun lieu de ceux-ci du tout. Où étais-je ? J'étais assis accroupi sur le toit de ma petite maison à proximité d'une fenêtre, en mettant mon coude sur la cuisse, et en plaçant ma manche inférieure sur la paume de ma main lui servant de support en admirant ce superbe paysage en cette nuit lumineuse et étoilée. J'étais en train de profiter de cet air matinal pur et frais ce qui était tout à fait le contraire de l'air putride qui puait dans mon habitat que je n'avais pas ménager ça fait un bail. Cet air était tellement frais à tel point que quand on le respire, on à l'impression de vouloir le garder dans ses poumons à jamais ! Et dans quelques minutes, les premiers quelques rayons du soleil firent leur grande apparition. Je soulevai alors ma tête et laissai ces rayons royaux chauffer mon petit visage. Je n'avais rien à faire cette journée. Je pensais immédiatement d'aller rendre visite à un très vieux monument historique qui était bâtit depuis la nuit des temps et que je n'avais pas visité depuis que j'arrivai au village de la roche, à savoir le fameux Temple d'Iwa Gakure no Sato.

Je n'avais pas de temps à perdre. Alors, je sautai du toit jusqu'a ce que j'atterris sur le sol après avoir placé mon beau masque sur mon visage, puis je commençai à courir direction Temple. Une fois arrivé devant le grand bâtiment sacré, un détail ne pouvait pas nous échapper des yeux, cette décoration fascinante. Il y avait de beaux sculptures et sillons gravés partout sur le mur craquelé du Temple, creusés dans une matière dure, fort probablement à l'aide d'un outil pointu. Alors, je marchai quelques pas vers les grandes portes du bâtiment, puis posai les mains sur celles-ci, mais avant que je ne puisse les pousser, j'entendis quelque chose, ou quelqu'un plutôt. Ils étaient deux, je pus distinguer la voix d'un entre eux, c'était celle de mon Co-équipier, Shin, mais l'autre m'était inconnue. Il était fort probable qu'il s'agissait d'un ennemi. Mais le coup de mon autre Co-équipier, à savoir Siam, ne passait pas inaperçu. Ce dernier était caché derrière un buisson assez haut, en surveillant de près la situation. Je ne voulais pas gâcher sa dissimulation. Qui sait, peut-être qu'on aura besoin d'une attaque surprise s'il s'agissait bel et bien d'un ennemi. Alors, et après mûre réflexion, je disparus dans un panaché de fumée blanche et réapparus juste derrière l'individu ... Assez froid en somme en me penchant vers lui avec une belle entrée en scène. Je préférais rester à distance. Je fis alors un bref analyse de son côté physique : Longs cheveux blonds lui retombant jusqu'au cou, des bizarres pupilles rouges, Kimono blanc, et pour clôturer cette bref description, il s'équipait d'un long Katana l'installant derrière son dos. L'individu se trouvait donc entouré par deux ninjas assez dangereux pour lui, mais malgré cela, il gardait toujours son sang-froid. Je rapprochai déjà ma main de mon étui par précaution, pour enchainer plus facilement et rapidement un combat au corps à corps en cas de problèmes. Je dis alors d'un ton sec et neutre :

- Je ne sais pas ce que tu fais là toi ... Mais tu n'obtiendras rien d'Iwa, et tu faira mieux de te casser d'ici.

L'atmosphère était assez détendue. Rien d'agressif ni de négatif n'émanait du jeune shinobi d'Iwa. Kyosho lui aussi était assez tranquille. Il avait pas mal réfléchi, ces derniers temps, et son caractère avait changé. En temps ordinaire, il se serait battu. Ni une ni deux il aurait foncé sur le jeune homme, son kataka brandit. Ici, non. Il se contentait de regarder l'homme a qui il faisait face. Une étrange aura enveloppait Kyosho. Une sorte de jovialité, d'amitié. Le messager du vent sacré écouta alors la réponse qui lui fut offerte. Assez banale. L'homme était donc venu ici juste pour avoir un peu de chance. En effet, prier pour avoir de la chance, aux jeux, en amour, professionnellement, c'était assez répandu. Le jeune ninja d'Iwa relâcha alors les poings, et adressa un sourire a Kyosho. Celui-ci lui rendit, esquissant un mouvement du coin des lèvres. Le jeune sabreur leva la tête, son visage caressé par la douce brise automnale. Des yeux emplis des curiosité se posèrent alors sur celui qui revendiquait le titre d'héritier de son clan, le clan Kyouteki. Une nouvelle question fut posée. Le jeune homme d'Iwa souhaitait vraisemblablement connaitre l'histoire et les racines de son pays, ce qui était assez plaisant a Kyosho. Celui-ci y réfléchit un instant. Les racines des villages et des clans, voilà ce que désirait connaitre le jeune Iwajin. Kyosho lui restitua alors le discorde qui lui fut prononcé autrefois par son père :
" Au commencement, il n'y avait pas de villages ninjas. Juste des grandes étendues, divisées en plusieurs parcelles appartenant a divers clans. Ces clans se livraient sans cesse bataille, essayant chacun de se démarquer des autres. Étant originaire de Konoha, il m'a été raconté que deux clans se distinguaient des autres, par leur puissance : le clan Uchiwa et le clan Senju. Ces deux clans se livraient pourtant bataille sans cesse. Quand un pays en guerre recrutait un de ces deux clans, l'autre proposait immédiatement ses services aux adversaires. Un beau jour un armistice fut proposé par le clan Senju, ce que les Uchiwa acceptèrent. Ainsi vit le jour Konoha, le premier village ninja. D'autres événements suivirent ensuite, mais ne répondent pas a ta question. Tu sais maintenant comment ont vu le jour les différents villages ninjas. "
Sagissait de la réponse donnée, Kyosho adressa un nouveau sourire chaleureux a son vis a vis. L'aura de Kyosho était de plus en plus chaude, accueillante, mais vira brusquement du feu a la glace. Ses vieux instincts de déserteur traqué reprirent le dessus. Ils n'étaient plus seuls... La, quelque part dans les buissons, quelque chose les guettait. Kyosho dit alors d'un ton glacial :
" Si tu tiens a ta vie, tu ferais mieux de te montrer, espèce de misérable rat. "
Kyosho ne plaisantait plus maintenant. Soit ce jeune homme a l'air innofensif avait tendu un piège a Kyosho, soit l'autre homme en voulait a Kyosho et a l'autre type. Le messager du vent sacré tenta de garder un œil sur l'endroit ou se terrait "l'ennemi", et sur le ninja d'Iwa. Le Nukenin dégaina son katana, prêt a se battre. Quand soudain, une autre présence entra en jeu. Peut-être plus froide que l'autre, mais assurément plus discrète. Un bruit très léger retentit alors,'et c'est dans un panache de fumée qu'apparut un homme au visage masqué. Celui-ci devait se tenir a deux trois mètres derrière Kyosho. Le nouvel arrivant intima alors a Kyosho de partir, de quitter Iwa. Le sabreur eut un sursaut d'amusement. Il se retourna alors, faisant face a l'homme au masque. Kyosho supposa alors sur un ton calme :
" Tu veux te battre avec moi, c'est ça ? "

Le vent mordant du pays de la pierre traversé le Yukata du jeune homme faisant fit des fines couches de tissue le recouvrant, la lune couchante presque pleine en cette heure reculée ne réchauffait pas l'atmosphère même si elle diffusait une pâle lueur fantomatique. Le paysage avec ses rochers ébréchés, ses dénivelés recouvert d’éboulis et ses pentes abruptes n'ajoutaient en rien à la chaleur qui imprégnait le lieu même les souffles du vent sifflant en frôlant la pierre accentué le lugubre de l'endroit. Seul deux sourire franc réchauffés tel de rougeoyant soleils, le coeur de ces deux gars là. Hélas rien ne s’arrangea avec la venue des deux commères qui camouflé dans le paysages observaient le cour de la discutions. Shin ne remarqua que l'un d'entre eux, son camarade Siam. Une sueur froide dans son dos l'avait mit sur la piste du voyeur.

Le vis à vis du Chûnin lui répondit de façon étonnamment agréable et complète, expliquant l'aube de la création des villages, comment ces clans ennemies s'étaient alliés pour ne former qu'un seul et puissant village. Hélas ce n'était pas l'histoire de Iwa, le nouveau venu aurait bien aimé en entendre plus sur son propre nouveau foyer. Il y avait un autre hic puisque jamais les membre de son clan ne désideraient de s'allier avec leurs ennemie, le conflit était encore trop récent mais peu-être dans quelques temps, avec d'autre personne, Shin réussirait-il son rêve de fous ? Un nouveau village...

Les deux hommes qui avait étaient jusque là détendue fur en un instant décisif renvoyé à leurs condition lui un intrus et Shin un Ninja. L'homme qui avait était assez sympathique dégaina son impressionnant sabre comme Akeno venait d’apparaître dans un nuage de fume juste dans le dos de l'ennemi, une technique d'assassin qui lui allait étonnamment bien. Avec son masque et son expression toujours si froide il ressemblait vraiment à ses maîtres assassin. D'un voix toujours égale il s'adressa à l'intrus lui ordonnant de s'en aller, ignorant au passage les gestes nombreux et précipité négatif de Shin, qui ne tenait pas à voir son bienfaiteur se tirer si vite. L'inconnu réagit en se retournant vers le chef d'équipe et le provoqua en duel. Mais le Tadashi n'était pas vraiment pour une démonstration de force, s'en compter qu'il sentait à présent une immense puissance s'échapper du sabreur.

- Yagarashi-san ! Attend une minute s'il te plais ! Nous ne faisons que parler, rien de bien méchant. Monsieur veillez ranger cette impressionnante lame, merci.

Il avait choisit la voie du médiateur cette fois, le gars aurait peu-être d'autre chose à lui dire et puis il n'avait pas encore acquit ce dévouement patriotique envers Iwa, il n'était après tout qu'un étranger lui aussi et enfin il préférait toujours privilégier la paix aux actes de violence gratuite. Pourquoi ce taper dessus en s'épuisant alors qu'un petit compromis aurait évité bien des problème ? Grand pacifiste dans l’âme Shin était vraiment le plus mauvais Shinobi du monde. Il s'était tout de même par précaution mis sur ses gardes prêt à bondir aux premier signe de conflit, pour se cacher ou pour attaquer.

Siam avait un petit peu mal aux articulations, à attendre dans cette position inconfortable. En plus, il faisait un petit peu froid, de part l'heure très matinale. Au fur et à mesure que e Chûnin observait l'homme qui se tenait de Shin, il se rendait compte qu'il n'avait rien qui puisse sembler d'offensif : oui, bien sûr, il portait son katana à la ceinture, mais il s'agissait tout de même d'un ninja...
Le Chûnin remua les épaules dans un court geste désinvolte. Il n'avait que très peu de raisons de se cacher, alors qu'il se cassait le dos, à l'instant présent ! Mais il fallait rester sur ses gardes. Nukenin, se doit d'être chassé, tué, écrabouillé. Ou bien juste évité, surveillé. Cet homme là lui était inconnu et ne semblait en rien vouloir se débarrasser ni attaquer qui que ce soit.

Le déserteur resta de marbre, souriant presque avec chaleur. Puis il ouvrit la bouche. Siam tendit l'oreille pour saisir tout ce qu'il disait, s'adressant apparemment à Shin.
"Au commencement, il n'y avait pas de villages ninjas. Juste des grandes étendues, divisées en plusieurs parcelles appartenant a divers clans. Ces clans se livraient sans cesse bataille, essayant chacun de se démarquer des autres. Étant originaire de Konoha, il m'a été raconté que deux clans se distinguaient des autres, par leur puissance : le clan Uchiwa et le clan Senju. Ces deux clans se livraient pourtant bataille sans cesse. Quand un pays en guerre recrutait un de ces deux clans, l'autre proposait immédiatement ses services aux adversaires. Un beau jour un armistice fut proposé par le clan Senju, ce que les Uchiwa acceptèrent. Ainsi vit le jour Konoha, le premier village ninja. D'autres événements suivirent ensuite, mais ne répondent pas a ta question. Tu sais maintenant comment ont vu le jour les différents villages ninjas. "
Siam remua encore. Le discours était beau, retraçant en effet avec certitude et vérité tout ce qu'il avait appris sur l'histoire shinobi au cours de toutes ces années qu'il avait passées à l'académie ninja de Kiri, auparavant.
Mais son remuement produisit un infime son, inaudible à n'importe quelle oreille non entraînée. N'importe quelle oreille de personne innocente. Les buissons frémirent. Le sabreur annonça d'une voix calme et glaciale :
" Si tu tiens a ta vie, tu ferais mieux de te montrer, espèce de misérable rat. "
Siam sut instantanément qu'il s'adressait à lui. Il n'osa pas bouger.
Alors Akeno apparut derrière cet individu au fond duquel on semblait voir brûler une flamme chaleureuse d'amitié et de bien-être. Akeno, son froid coéquipier. Quel contraste ! Mais...non. La silhouette du déserteur qui semblait irradier d'une chaude lueur pourpre vira instantanément au bleu froid de la glace.
"Je ne sais pas ce que tu fais là toi ... Mais tu n'obtiendras rien d'Iwa, et tu faira mieux de te casser d'ici."
Akeno avait parlé, de sa voix distante et impartiale. L'ordre avait fusé, direct et sans autre possibilité. Il s'agissait là d'une menace.
"Tu veux te battre avec moi, c'est ça ?"
Son compagnon Shin réagit avec vivacité, s'empressant de rabaisser la tension.
"Yagarashi-san ! Attend une minute s'il te plais ! Nous ne faisons que parler, rien de bien méchant. Monsieur veillez ranger cette impressionnante lame, merci."
Siam sut que le moment était venu, et sortit avec calme et dans un mouvement fluide des buissons dans lesquels il s'était dissimulé. Mal, apparemment. Il planta son regard dans celui de l'homme au sabre, puis annonça :
" Écoute, je ne sais pas qui tu es, mais tu ne sembles pas appartenir à un quelconque village, annonça-t-il. Je ne faisais que surveiller, et j'espère que mon action était compréhensible... Un Nukenin était dans l'enceinte de mon Pays auquel je tiens à présent plus qu'à tout autre chose, et "discutait" avec mon coéquipier, l'une de seules personnes auxquelles j'ai su me raccrocher. Alors, dans le doute et pour remplir mon devoir de Sinobi de Iwa no Kuni, je me dois de te chasser de ce village, ou de te tuer pour nous débarrasser de la menace que tu es... Ou du moins essayer."
Siam ne put se permettre une nouvelle réplique. Il ne cherchait pas spécialement le combat, mais ne le refuserait pas si l'occasion s'en présentait. De plus, il espérait que son discours encouragerait ce Nukenin à quitter Iwa, pour ne pas avoir à risquer sa vie. Mais seulement, il était maintenant un ninja de Iwa, et se devait de défendre le village.

Dans un jour plongé dans la quiétude et la sérénité, un Nuke-nin vint perturber cette tranquillité dans un but qui nous était toujours inconnu, mais je gardais toujours mon flegme et mon caractère posé. Enfin, le " Trio De La Lotus Blanche " était rassemblé, plus connu sous le nom du " Byakuren No Torio ". Le calme plat. Juste après mon petit discours, mon Co-équipier, Shin prononça quelques mots brisant ce calme, en tentant de rebaisser la tension :

- Yagarashi-san ! Attends une minute s'il te plaît ! Nous ne faisons que parler, rien de bien méchant. Monsieur veillez ranger cette impressionnante lame, merci.

J'étais là, en ligne droite par rapport à cet individu, ne savant quoi faire, ignorer les paroles de Shin-San et enchainer un assaut contre l'inconnu, ou plutôt être sage, et laisser cette " conversation " perdurer encore. Je choisis alors le chemin de la sagesse, et reculai alors et m'assis sur une vieille chaise en bois en laissant Shin-San parler avec le jeune Nuke-nin, mais j'étais toujours prêt à l'attaquer en cas de conflits. Et par précaution, je tenais déjà un Kunaï qui était invisible aux yeux des trois Shinobis, puisqu'il était caché sous la manche de ma veste. Aussitôt, mon Co-équipier Siam-san prononça quelques phrases bien plus agressives que sages :

- Écoute, je ne sais pas qui tu es, mais tu ne sembles pas appartenir à un quelconque village. Je ne faisais que surveiller, et j'espère que mon action était compréhensible ... Un Nukenin était dans l'enceinte de mon Pays auquel je tiens à présent plus qu'à tout autre chose, et "discutait" avec mon coéquipier, l'une des seules personnes auxquelles j'ai su me raccrocher. Alors, dans le doute et pour remplir mon devoir de Sinobi de Iwa no Kuni, je me dois de te chasser de ce village, ou de te tuer pour nous débarrasser de la menace que tu es ... Ou du moins essayer.

J'étais très impressionné en découvrant à tel point mon humble ami, Siam aimait son village, j'étais très honoré d'avoir un Co-équipier prêt à se sacrifier, et mettre sa propre existence en danger pour sauver son village ainsi que son pays. Mais ce réagissement était déconseillé en ce moment là. Il était mieux que nous laissions ce ninja renégat parler. De toute façon, il ne faisait pas le poids contre nous, et même si la situation actuelle s'aggrave, il sera bien facile de la chasser.

Une douce brise flottait sur les ninjas, une brise soulevant les clairs cheveux de Kyosho. Celui-ci fixait a présent le ninja au masque de ses pupilles a présent rougeoyantes. Si il voulait de l'action, il ne serait pas déçu le moins du mond. Mais Kyosho n'était pas venu pour ça, non. Si il avait voulu tuer, il aurait lui aussi couvert son visage de son masque des services secrets, et ne se serait pas attardé sur quelconque discution. La, ses instincts de Nukenin et de survie revirent en lui. Les pupilles écarlates en étaient le signe principal. Le messager du vent sacré tenait fermement la poignée de son sabre, prêt a combattre. Cet homme au masque ressemblait beaucoup aux agents de Konoha. Froid, taiseux, et excessivement calme. Il semblait étrangement imperturbable. Cette indifférence était-elle feinte ? Une ruse pour impressionner les adversaires ? Le sabreur ne se laisserait pas prendre, non. Et alors que la tension semblait atteindre son paroxysme, le jeune homme avec qui Kyosho eut discuté quelques instants auparavant s'interposa, prenant la parole d'une voix incitant a la raison. Cet Iwajin était empreint d'un certain pacifisme. Il supputa en effet a l'homme au masque, vraisemblablement nommé Yagarashi, de ne pas engager le combat. Il demanda également a Kyosho de reposer son sabre dans son fourreau. Le Nukenin répertorié "Classe S" dans le Bingo Book de Suna n'avait pas habitude de se plier aux craintes et supplications de ses adversaires. Et cela n'allait pas changer. Kyosho planta sa lame dans le sol terreux. Face a deux hommes, plus un caché dans les buissons alentours, jamais il ne baisserait si vite sa lame. D'ailleurs, le troisième se montra. De taille normale, des cheveux clairs tombant sur ses épaules, des traits fins, ce ninja n'avait aucunement l'air agressif ! Néanmoins, l'habit ne fait pas le moine, il ne fallait pas le sous-estimer. Lui aussi aparemment avait des choses a dire. Il s'extirpa de sa cachette, tandis que Kyosho avisait la situation. Il n'avait aucune idée du rang de ces shinobis, mais l'homme masqué devait avoir un certain entrainement, ou une certaine folie pour parler sur ce ton a Kyosho. Celui-ci écouta alors le discours patriote du nouveau venu. Il fut plus qu'amusant aux yeux du Nukenin. Ainsi donc il était prêt a tuer Kyosho pour protéger son pays. Kyosho émit un cynique ricanement. Ce ninja l'amusait beaucoup. Le Nukenin déclara alors d'un ton plutôt amusé, léger, au patriote :
" Me tuer dis-tu ?"
Le rire de Kyosho s'estompa alors rapidement, laissant place a un profond soupir. Le sabreur céleste fixa alors le ninja aux longs cheveux droit dans les yeux, plongean ses pupilles rouges flamboyantes dans celles, innocentes, du jeune garçon. Kyosho exprima alors tout une haine par le biais de son regard, rougeoyant. Il fixait le ninja d'Iwa, mais restai très calme. Seul son regard suffisait. Et sur un ton déjà plus agressif et impétueux, Kyosho s'eclama :
" Mais t'en sens-tu seulement capable ? Te sens-tu capable de m'affronter, et de me defaire, ninja d'Iwa ?!"
Maintenant Kyosho ne rigolait plus. Il fit deux ou trois pas vers le ninja d'Iwa, sans pour autant quitter des yeux Yagarashi, qui était assis sur une chaise de bois. Ses longues manches dissimulant ses mains, son masque. Se prenait-il pour un assassin ? Nous allions probablement le découvrir. Kyosho brandit alors son long katana vers le patriote, et lui posa a nouveau une question. Il lui demanda si il croyait vraiment qu'il serait encore en vie si Kyosho était venu a Iwa avec des intentions criminelles. Non. Si Kyosho étai venu la aujourd'hui, c'était avec des raisons bien précises. Le jeune homme demanda alors ou trouver la Tsuchikage...

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Si l'ambiance était posée agréablement et calmement sous une brise fraîche, tout ce qu'il y'a de plus doux, elle était maintenant un peu différente, et tendue comme la corde d'un arc. Siam se tenait droit, faisant face au Nuke-nin, une sueur froide dégoulinant avec lenteur dans son dos, et n'avait aucun regret à porter sur ses menaces et ses accusations. Il pensait réellement tout ce qu'il avait dit, sans pour autant ne pas trouver toutes ces paroles idiotes, irréfléchies et dangereuses pour sa vie.

Dans le grand triangle de Byakuren-no-Torio, Siam était la flamme, le feu qui brûlait et qui donnait cette impulsion profonde. Le coeur, d'une certaine manière. Ce qu'il ne faut surtout pas traduire par le membre central ! Ce dernier était certainement Akeno Yagarashi, le chef du groupe, qui occupait la place de cerveau : non pas pour une intelligence spécifique, ou quoi que ce soit - même s'il l'était possible également -, mais pour son calme ordonné et son aptitude à donner des ordres justes et réfléchis.
Et pour finir, Shin, lui, était les veines. Siam faillit penser le sang, qui coule et s'adapte, porteur de toute chose possible, mais non, il s'agissait probablement plus d'une artère. Qui laisse couler le sang, ce sentiment plus que ce tissu moléculaire, et qui y ajoute probablement ce qu'il veut dans la mesure du possible, et de ses capacités.

Mais un cerveau défaillant peut faire se boucher une artère, et vider le coeur de sang. Ainsi qu'un coeur défaillant peut ne plus faire passer le sang part les veines et attaquer de cette manière le cerveau. Encore plus dangereux, une veine qui n'assure pas sa fonction assassine le reste.

Le Nuke-nin observa Siam, un léger sourire au coin de lèvres, au début. Il avait bien écouté le discours en effet, et en rit en interrogeant le Chunin d'Iwa sur sa propre considération de ses capacités. Puis la glace referma à nouveau son étau sur la conscience du déserteur aux courts cheveux blonds, et il s'approcha doucement de Siam. Ce dernier nota qu'il avait laissé - volontairement ou pas - son sabre planté dans la terre sacrée du domaine du Temple d'Iwa.
"Crois-tu vraiment que tu serais encore en vie si j'étais venu a Iwa avec des intentions criminelles ? Non. Je cherche à trouver la Tsuchikage."

Siam rit d'un de ces rires clairs et inoffensifs, un rire d'enfant en fait. Prit du mal à retrouver son calme.
"Je vais essayer de répondre à toutes tes questions. Commençons par la dernière, par exemple.
Ashimi-sama est occupée aux portes du village avec deux hommes que tu n'aimerais certainement pas rencontrer. Les ayant un peu espionnés avant de me soucier de Shin, j'ai appris que le premier homme d'entre eux se nommait Orochimaru. Et il a demandé à "son plus fidèle serviteur" de sortir des broussailles, un certain Kabuto. Et vois tu, ma Tsuchikage paraissait embêtée voir apeurée, fasse à eux.
Je crains ainsi que tu doives attendre.

Pour répondre à tes premières interrogations, qui sont toutes semblables, je te dirai simplement que je ne pense pas avoir le niveau pour te vaincre. Mais je ne pense pas que tu saches ce qu'est appartenir à un village. Pourquoi aurais-tu déserté, sinon, n'est-ce-pas ?
Il y a longtemps, je me suis échappé no Kiri-no-Kuni car je n'y étais pas aimé, ni reconnu. Tout ce que j'en garde, c'est une haine, une haine profonde. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être à cause du contraste profond entre Iwa et Kiri. Ashimi-sama m'y a recueilli avec chaleur, et j'ai fait une promesse. La promesse de la protéger, elle, ce village et tous ses citoyens. Au péril de ma vie, s'il fallait en arriver là.
Et je pensais que la Tsuchikage serait certainement assez puissante pour se défendre contre ces deux hommes aux Portes d'Iwa. Alors je suis venu ici. Si tu me persuades que tu n'as aucune intention meurtrière, je ne peux pas non plus te laisser aller voir la Tsuchikage. Du moins pas avec ce katana à la ceinture. De plus, elle est - comme je l'ai déjà dit - occupée à l'instant présent."

Siam reprit son souffle. Long discours, certes, mais il expliquait peut-être mieux ses motivations.

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Alors que Shin avait enfin trouvé un camarade à qui parler, avec qui il pouvait en apprendre plus sur les villages, un homme qui apparemment n'était pas contraint de mentir par un sentiment patriote quelconque un type au savoir précieux et qui était justement en pleine explication, voila que ces coéquipiers étaient apparut comme par magie pour mettre fin à cette si bonne occasion. Mais qu'aurait-il put faire pour rallonger un peu la conversation sans mettre la puce à l’oreille de ces patriotes Iwajin ? Car si son but lui était clair il n'était encore qu'un rêve irréalisable et il avait encore besoin de la protection de Iwa avant de marcher sur son Nindo. Il serait assez inattendue que Iwa se montre favorable à la création d'un nouveau clan indépendant, mais peu-être si il réussissait à en toucher quelques mots à la Tsuchikage, peu-être alors aurait-il une chance de ne pas commencer dans la clandestinité. L'intrus qui ressemblait de plus en plus à un Nunkenin ne rangea pas son arme se contentant en un compromit acceptable de baisser la pointe vers le sol, un très bon début. Shin n'aurait eu aucun intérêt à attaquer ce gars là, au contraire il avait tout à y perdre, puisque sans l’approbation de la chef du village il serait obliger de devenir à son tour un de ces fugitif et si jamais il parvenait à accomplir son rêve il n'était pas assez naïf pour oublier que ses premières recrues seraient très vraisemblablement des déserteurs lassé de leurs fuites incessantes.

Lame pointé sur la roche du sol et regard noir fusillant les deux arriviste l’inconnu s'adressa d'un ton mordant au plus chevelus des trois Iwajin, à savoir Siam. Il posa en premier lieux une question moqueuse, comme quoi il n'était pas sur que le jeune Iwajin parviennent à ses fins puis enchaîna avec fougue sur l'expression de son doute, ses paroles signifiant aux oreilles de Shin une espèce de menace provocatrice, remplie de haine. Qu'est-ce qui avait put le faire changer d'humeur si rapidement ? Quelques minute auparavant ils souriant tout deux joyeux de trouver un sujet de discutions neutre et voila que ce type là était prêt à en découdre. Et contre trois Chunin s'il vous plait, ou bien avait-il oublié le jeune Tadashi ? Le considérant avec négligence ? Pas impossible vue la pacifisme avec lequel il avait accueillit la situation en dégénérescence.

Le Nunkenin qui avait jusque là gardé son calme dans ses action s’avança vers Siam menacant de toute sa hauteur le jeune Chûnin d'Iwa qu'était le coéquipier de Shin, il continua à parler avec de plus en plus de prestance déclarant qu'il aurait put les tuer si tel avait était son but, était-il un vantard s'imaginant pouvoir défaire une équipe de Chûnin sans difficulté ou ne faisait-il qu'énoncer un fait dont-il était certain ? Il émanait de cet intrus une tel confiance en soi qu'il était difficile de le prendre à la légère. Il finit alors son intimidante tirade sur une question tellement inattendue que le Tadashi laissa un petit rire s'échapper de ses lèvres rieuses et rejoignant Siam dans son hilarité. Le nouveau Iwajin apprit alors tout comme l'intrus l'histoire de son coéquipier, avec tout ce qu'elle avait de triste et de sordide, il avait fuit un village ne l'aimant guère pour atterrir dans un Iwa lui offrant ce qu'il avait recherché depuis apparemment longtemps. Shin sut alors une vérité qu'il avait ignoré jusqu’à cette journée glacial, les autres membre de la Byakuren no torio, ses amis, finiraient par le haïr se sentant certainement trahis lorsque Shin accomplirait son devoir envers sa famille. Ces sombres pensé laissèrent place à la réalité comme le Orora avait finit de raconter son histoire.

Shin lança un regard en coin à son chef d'équipe, cherchant à partager le poids de cette nouvelle, mais à travers le masque froid qu'il arboré il ne vit que les yeux habituellement glacial de ce mystérieux type là que Siam surnommait souvent, le cerveau. Était-il vraiment le centre de l'équipe ? Ce gars calculateur était en tout les cas qualifier pour l'être, appliquant assez brillamment ses tactiques d'attaque et ce révélant très utile une fois le combat débuté. Shin hocha alors de la tête pour indiquer son soutient à Akeno, puis répéta son petit manège avec Siam tout en calmant son rythme cardiaque, si la dernière solution s’avérait être la violence il ne serait pas celui qui, trop fougueux perdrait la vie. Après tout les survivants de sa familles comptaient sur lui. Et c'était à eux qu'allait en premier lieu sa fidélité.

- Monsieur s'il vous plait je vous prie de repasser une autre fois moins armé, et plus jovial, peu-être la Tsuchikage vous accordera t-elle une audience.

Il s'était exprimé d'une façon un peu trop insistante mais toujours avec ce calme pacifiste que traduisait si bien son caractère peu enclin à la violence. piètre Ninja que voila s'entendit-il penser. Son regard s'attarda sur l'intrus dans l'espoir de le voir accéder à sa requête suppliante.

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J'étais là, assis sur cette vieille chaise de bois faisant un son de craquement à chaque fois que je bougeais. J'observais de proche comment agissait l'individu inconnu, prêt à sauter vers lui et l'écorcher à tout moment grâce au Kunaï dissimulé sous les longues manches de ma veste noir en cuir. Je décidai alors de laisser les évènement se dérouler à la façon de Shin, mais si cela n'allait pas bien, et que ce jeune Shinobi aux pupilles rougeâtre décidait d'être conflictuel, les choses se déroulerai sûrement à ma façon, et je ne règle jamais mes problèmes à l'amiable moi. L'homme inconnu dit alors d'un ton assez agressif à Siam en répondant à sa question précédente :

" Mais t'en sens-tu seulement capable ? Te sens-tu capable de m'affronter, et de me défaire, ninja d'Iwa ?!"

Sous ces mots, l'individu commença à marcher vers Siam tout en me fixant des yeux. Peut-être qu'il craignait une attaque surprise de ma part, ou plutôt, craignait-il que je le poignarde dans le dos ? Mais non, je n'étais pas de ce type de Ninjas déshonorés. Il continua alors sa marche jusqu'a ce qu'il arriva aux cotés de Siam, en ligne droite par rapport à ce dernier. Aussitôt, il dégaina son long Katana provoquant un son métalique strident qui raisonna partout dans le lieu sacré, ensuite, il le pointa vers mon Co-équipier, à savoir Siam de manière menaçante. Puis il lui posa sa question à nouveau. Puis il lui dit où se trouvait la Tsuchikage, j'étais sûr et certain que Siam n'allait certainement pas divulguer une telle information à un inconnu. Ainsi, Siam répondit à toutes les questions de l'individu dans un très long discours, tout en dévoilant où se trouvait la Tsuchikage ... Ou pas ! Siam avait indiqué à l'inconnu où se trouvait Ashimi-Sama, c’était un geste un peu irréfléchi de sa part, mais bon, l'erreur est humaine, non ? De plus, même si ce type partit voir la Tsuchikage dans des mauvaises intentions, il n’aura certainement pas le dessus sur elle, vu sa grande puissance. Et au moment où Siam avait fini son long discours, Shin me fixa des yeux, et me fit un léger hochement de tête. Je sus immédiatement que cela signifiait qu'il était prêt à m'épauler en cas de conflit. Et en voyant cette longue lame pointée vers mon Co-équipier Siam, je ne pus m'empêcher d'intervenir, et mettre fin à tout cela. Je sursautai alors de cette chaise en bois, et surgis entre mon Co-équipier Siam, et l'autre type inconnu. Je décalai alors la lame de cet homme grâce à mon Index et mon Majeure, et dit d'un ton si froid et neutre :

- Si tu veux te battre, tu seras servis ...

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Tension, tension, et re-tension. L'atmosphère se faisait de plus en plus lourde et désagréable. De plus en plus propice au combat. Un étau se refermait autour des quatre ninjas, un étau qui les emprisonnerait inexorablement dans l'enfer du combat. Le combat, c'était le jardin, le domaine de Kyosho. Mais celui ci ne sous-estimait pas la puissance de ses éventuels adversaires. Il en avai même vire fait établi un classement. Aux yeux du déserteur, le plus faible aurait été le shinobi a la longue chevelure blonde. Déjà mis en position de faiblesse par Kyosho, son discours ne prônant comme valeurs que l'amour e le patriotisme le faisait que renforcer l'intuition de Kyosho. Lui qui avait connu la solitude, il sait ce que cet la force, la puissance. Oui vraiment, c'est une souffrance qui rend fort. En seconde place du pseudo classement dressé par Kyosho se trouvait l'homme au masque. Il était agressif, et semblait avide de combat. Néanmoins il avait su se contrôler et ne pas s'en prendre trop vite a Kyosho. Et au sommet de la hierkarchie des ninjas d'Iwa ici présents se trouvait le jeune homme avec qui Kyosho avait discuté. Pour la simple et bonne raison qu'il faut toujours se méfier de l'eau qui dort...
Le petit speech du Nukenin semblait avoi du son effet. Ne quittant pas l'homme masqué des yeux, Kyo brandissait son katana vers le ninja aux clairs cheveux. Celui-ci offrit alors a Kyosho la réponse qu'il attendait. Apparement la Tsuchikage se trouvait actuellement aux portes du village, en compagnie de plusieurs autres ninjas. Quel imbécile ce ninja d'Iwa. Reveler d'aussi importantes informations au premier venu, ce n'est pas très prudent. D'autant plus que répertorié rang S dans plusieurs Bingo Books, Kyosho n'est pa vraiment un homme de confiance, tout du moins au premier abord. Celui-ci esquissa alors un sourire en coin. Il avait sa réponse. Quand il voulut bondir a la rencontre de la chef du village, le jeune homme pacifiste s'adressa a lui. Il lui demanda une nouvelle fois de ranger son katana, et de repasser voir la Tsuchikage d'une humeur plus joviale. Kyosho ricanna sourdement. Il posa alors son regard sur le jeune homme, puis sur le shinobi aux cheveux blonds. Il leva encore un peu sa lame, quand l'homme au masque bondit de sa chaise. Fluidement, il glissa entre Kyosho et l'autre ninja. Il plaça la lame du katana du Nukenin entre son index et son majeur, et l'ecarta d'un geste théâtral. Du show tout cela, Kyosho en avait la conviction. Et sur un ton froid, dans lequel perçait une pointe de supériorité, l'homme masqué prévint Kyosho que si combat il y aurait, le Nukenin serait servi. Le sabreur le broncha pas. Pendant une fraction de seconde, le monde s'arrêtait de tourner pour Kyosho. Il tenait la poignée de Tenrô fermement, prêt a frapper. Et ce qui devait arriver arriva. Il referma encore sa main sur le manche de son sabre, il pivota autour de celui-ci. D'un mouvement de jambe, d'un balayage, il fit reculer Yagarashi. Beau reflex, pensa Kyosho. Le Nukenin toisa alors ses adversaires. A trois contre un, Kyosho partait désavantagé. Et il en avait conscience. Mais l'ivresse du combat était plus forte que le reste. Le Nukenin ferma alors les yeux, et activa sa technique "Raiton Nô Yoroi". Une pellicule électrique se forma alors autour de lui, et il brandit son katana vers Yagarashi. Kyosho jouissait maintenant d'une vitesse, d'une force et d'une résistance accrues. Cela le fit agir sans trop réfléchir. Il fonça vers Yagarashi, sauta, puis retomba dans sa direction, Katana brandit. Inutile d'utiliser des sorts maintenant, encore moins le Mizuchi ou le Mizugan. Kyosho devait avant tout jauger la puissance de ses adversaires...

Les choses tournaient de plus en plus mal, ça paraissait évident maintenant que le chef d'équipe tenait entre ses doigts la lame de "l'ennemi" mais pourquoi avait-il fallut que Shin cautionne cette nouvelle bataille ? Il se rendait enfin compte de son erreur, en appuyant les décision de Yagarashi il avait poussé ce dernier au combat et voila que leurs chef contraignait l’intrus à user de sa force. Malgré l'échange plutôt joyeux qu'ils avaient eus Shin n'était pas tout à fait près à faire si vite confiance à un déserteur alors que le discourt émouvant de son partenaire l'avait quelques peu rapproché du ninja blondinet. Le Nunkenin désormais menacé et menaçant passa à l'action en un éclair rendant toute les estimation de Shin obsolètes il fit preuve d'une rapidité incroyable et écarta en un instant le Yagarashi de son katana.

Certainement conscient de l'avantage des Iwajin il profita de son effet de surprise au maximum, lançant sur son corps un Jutsu inconnue du Tadashi. Il fut alors nimbé d'une nouvelle aura scintillante de bleu mais quel était l'effet de cette technique ? Une protection très probablement puisque lancé sur lui même. La rapidité de l'homme sembla s’accroître comme il bondissait lame en avant sur le chef de la Byakuren no Torio. Ce dernier aurait très certainement le temps d'esquiver vue ses capacités dans ce domaine mais Shin préférant laisser l'attaque à ses compagnons s'occupa de la protection du chef presque par réflexe. Paumes sur le sol Shin dessina dans son esprit un petit mur sortant de biais du sol vers l'attaquant. Mélangeant son chakra malaxé à cette image mental le Chunin effectua son "Doton, Doro Gaeshi No Jutsu" avec brio, créant une défense pour son chef dont ce dernier pourrait se servir en ripostant.

Le muret était sortit du sol avec un pesant bruit d’éboulis incliné de façon à ce que la porté de saut du déserteur se termine à quelques mètres de l'obstacle ainsi crée. Le tremplin improvisait était une des techniques que le jeune Chunin se plaisait à utiliser l'utilisation du Doton étant une constante recherche d'imagination puisque la plupart des techniques de cet éléments devait être accompagné d'un dessin mental si non d'un graphe précis conçue par l'utilisateur. Le membre défensif de la Byakuren no Torio s’efforça de paraître le plus menaçant possible dans une tentative "minable" pour attirer sur lui l'attention de l'adversaire et offrir à ses compagnons une ouverture.

- Tu peu toujours abandonner et revenir plus tard !

Espérant avoir était intimidant malgré son jeune age, son sourire et ses précédentes tentatives pacifiques le Tadashi gardait au fond de lui l'espoir que tout ceci se termine sans grande blessure. Il avait encore tellement de question à poser à ce type la. Son mécontentement se refléta sur son visage comme un légère ride se forma sur son front et que ses sourcilles s'arquèrent en un signe assez rependue. La solution à son problème allez lui passer sous le nez. Voila un Shin contrarié !

Siam se rendit très vite compte que son discours n'avait pas eu le moindre effet sur les idées du déserteur. Ce dernier ne contentait pas se cantonner à les regarder et à rire, à poser des questions pour faire des démonstrations de force.
Lorsque le Chuunin aux cheveux blonds eut fini son discours concernant son enfance volée par son jeune frère qui avait tous les dons, il observa le déserteur au katana qui semblait tellement agressif soudainement. Il espérait au moins que celui-ci fut désarçonné : ou même simplement étonné au point d'en rire encore une fois et de décider de poser à nouveau une question sur les compétences de Siam et ses aptitudes à vaincre un déserteur de rang S. En fait, le Nukenin n'en fit rien.
Siam le vit même esquisser un sourire, et il nota que les muscles de ses jambes se contractèrent un instant. Il s'apprêtait à bondir. Siam fut paralysé par une peur sans pareille dans un éclair de stupeur. Voulait-il attaquer trois Chuunins en même temps ? Se croyait-il à ce point invulnérable ?
"Monsieur s'il vous plait je vous prie de repasser une autre fois moins armé, et plus jovial, peu-être la Tsuchikage vous accordera t-elle une audience."
Siam tourna la tête vivement dans la direction de Shin, qui tentait encore la diplomatie. Même si cela eut peu d'effet, il nota cette fois que le Nukenin se détendit peut-être un petit poil. Il ne voulait plus attaquer. À moins que tout à l'heure, il songeait à rejoindre la Tsuchikage aux portes du village ? Siam s'inquiéta une seconde pour Ashimi, mais se réconforta. Elle est puissante, et en a peut-être fini avec ces deux individus inquiétants, après tout.
Akeno, quant à lui, n'appréciait pas la situation, ou du moins, ne semblait pas ravi que le Nukenin s'en aille de cette façon, et encore moins qu'il revienne à l'avenir. Et Siam partageait son avis. Seulement son chef d'équipe eut plus de courage que lui, disparaissait de sa place pour réapparaitre derrière le déserteur, et lança sur un ton menaçant :
"Si tu veux te battre, tu seras servis ..."
Siam poussa un long soupir de façon à évacuer la peur et la surprise de son corps, et à reprendre le contrôle de son corps. Un combat arrivait et se déclencherait inévitablement. Il fallait qu'il soit prêt. Qu'il soit pr...
Le nukenin sabreur aux cheveux courts et blonds pivota sur lui-même dans un mouvement extrêmement précis et fluide, qui semblait parfait, en fait, pour tout dire. Dans le même geste il fit une longue balayette dans le but de mettre Akeno au sol. Avant même de voir la réaction du chef de Byakuren no Toryo, Siam prit son élan en se baissant, se ramassa sur lui-même et bondit dans la direction du Yagarashi.
Il se retrouva en l'air, le vent fouettant son visage. Il n'avait pas remarqué à quel point il soufflait fort, aujourd'hui. Il aimait sentir son souffle parcourir l'espace qui séparait chacun de ses cheveux, il aimait être rafraîchi par la brise matinale. Mais il n'aimait pas être dans cette position lorsqu'un membre de son village, de son équipe qui plus est, risquait sa vie.
Il observa Akeno reculer d'un bond, faisant fi de cette balayette. Mais le déserteur ne lui laissa aucun répit. Il prononça une quelconque parole, certainement une technique, et une aura bleue électrique l'entoura subitement. Siam sentait un flux de chakra immense qui parcourait tout le corps du Nukenin, et sut qu'il ne s'agissait pas d'un simple jutsu, qu'il en était un très puissant.
Le Chuunin aux cheveux blonds était à présent au-dessus du déserteur, mais se décida à continuer son saut contrôla pour se placer devant Akeno. Mais le déserteur fut plus rapide, et plongea sur son chef avec la rapidité de la foudre qui tombe. En une seconde, il avait rejoint Akeno.
Mais ce fut en suite Shin qui agit, pendant cette même période : il utilisa cette technique dont Siam avait déjà entendu parler, le tremplin de terre protecteur. Ce dernier jaillit du sol pour grandir et offrir une protection impressionnante à Akeno.
"Tu peux toujours abandonner et revenir plus tard !" hurla Shin, avec beaucoup de désespoir au gout de Siam.
Cela ne fit rien, et le Chuunin blond qui avait il y a une minute prétendu pouvoir mourir pour Iwa se posa en douceur sur le promontoire de terre qu'avait fait pousser des entrailles du sol son coéquipier. Atterrissant souplement, il releva la tête, et regarda fixement le déserteur qui brandissait son sabre en courant vers Akeno, entouré de son jutsu qui avait l'air de décupler ses capacités physiques.
"Va t'en, c'est ton dernier avertissement ! lui cracha-t-il au visage. Nous n'hésiterons plus !"
Et il attendit l'attaque du déserteur qui inévitablement serait dirigée vers lui ; Shin se tenait plus loin, assurant la défense de Siam et Akeno. Ce dernier était protégé derrière le rempart de roche.
Non, il ne restait plus que Siam comme cible possible au Nukenin. Et il s'était lui-même proposé comme telle, bêtement certes, mais dans un élan de protection.

Juste après mon geste ayant le but de protéger mon ami, à savoir Siam, la situation ne faisait que s'aggraver, et la tension commençait à augmenter. Et peut-être qu'à cause de mes paroles précédentes, un combat allait se déclencher. Mais bon, on ne pouvait dans un aucun cas contourner cet affrontement, et ce combat furieux allait avoir lieu tôt ou tard. J'étais là, devant ce soi-disant " Nukenin de rang S " qui n'avait jusqu'ici pas révéler ses réelles intentions, le dévisageant longuement, quand brusquement, il sauta vers moi dans une tentative de balayage, mais j'eus tout mon temps de faire un bond en arrière et éviter son coup de justesse. Il s'arrêta alors de bouger pour un bon moment, et se contentait de nous fixer tous les trois, peut-être qu'il mettait une stratégie pour se débarrasser de nous, ou plutôt qu'il se réjouissait de ses quelques dernières malheureuses minutes. Quand soudain, j'eus un très mal pressentiment, quelque chose allait bientôt se produire, et on allait vite le savoir. Le jeune Nukenin ferma les yeux, puis, une très grande quantité de chakra Raiton l'entourait. Derrière mon masque, se trouvait en ce moment un visage ébloui et émerveillé, il s'agissait peut-être d'une technique secrète de mon précédent village, Kumo Gakure no Sato, oui, il s'agissait bel et bien du " Raiton No Yoroi ", cette armure surpuissante de Raiton protégeant parfaitement tout son corps et rendant ses attaques au corps à corps aussi tranchantes que des coups d’épées, cette technique permet aussi de réduire le temps de réaction de son utilisateur. Peut-être que ce type-là avait des relations avec un ninja de Kumo, ou qu'il faisait lui-même partie de ce village. Mais heureusement pour nous les trois, je maitrisais aussi cette technique de protection, que j'avais jadis appris dans le village de Kumo Gakure no Kuni, mais je n'avais pas le temps d'exécuter cette technique maintenant, puisque le Nukenin était déjà devant moi, son Katana pointé vers mon visage, il pouvait maintenant me trancher en une fraction de seconde.

Quand je pensais que tout était fini pour moi, un légère tremblement de terre suivit d'un bruit strident se provoqua, quand soudainement, un muret de terre surgit du sol. L'obstacle était installé entre moi et l'inconnu, me permettant de riposter. Cette technique était sûrement exécutée par mon Co-équipier, Shin, maitrisant à perfection le Doton no Jutsu. Je pris en main mon Kunaï déjà dissimulé sous la manche de ma veste, je l'entourai d'une assez grande quantité de Chakra Raiton pour qu'il puisse transpercer l'obstacle ainsi que l'armure de l'intrus, et le lançai enfin vers le muret, transperçant celui-ci et se dirigeant avec une vitesse phénoménale vers l'inconnu. Peut-être que le Nukenin sera touché par mon projectile, vu l'effet de surprise, mais bon, il ne s'agissait que d'une diversion. Je fis alors un grand bond en arrière rejoignant mes deux Co-équipier. C'est ainsi que Shin hurla d'un ton agressif :

- Tu peux toujours abandonner et revenir plus tard !

Mais ce type-là n'avait sûrement pas l'intention de vouloir abandonner. Et c'est ainsi que Siam hurla d'un air menaçant :

- Va t'en, c'est ton dernier avertissement ! Nous n'hésiterons plus !

On avait que peu de temps avant que ce type-là sort de derrière le muret, et commence à nous éliminer l'un après l'autre. Il fallait mieux que je réfléchis à une tactique pour le chasser hors du village, ou plutôt de l'anéantir. Quand brusquement, un plan me survint sur l'esprit, pourquoi ne pas le piéger par SA technique, et la retourner contre lui. Je tournai alors doucement la tête vers Siam, il était la clef pour ce plan. Puisqu'il maitrisait le Suiton no jutsu, pourquoi ne pas envoyer un jet d'eau vers l'intrus, pour qu'il se fasse électrocuter par sa technique ? Siam avait rapidement compris ce que je voulais lui dire rien qu'en le fixant comme ça. Tout était désormais entre les mains de Siam, mais on était sûrement là pour l'épauler ...