Kabuto Yakushi Nukenin Rang S
Messages : 142 Date d'inscription : 30/10/2010 Localisation : À l'asile psychiatrique...
Feuille de personnage Expérience: (77/1000) Techniques:
| Sujet: Mission de rang A : intrus Ven 26 Nov - 0:13 | |
| Mission de rang A : Des intrus Des rôdeurs ont été aperçus non loin des montagnes brumeuses. Ils sont au nombre de quatre, non n'avons pas plus d'informations sur eux. Si vous voulez aider Kumo, attrapez les !
Si la vie est flux, un torrent qui dévale le long des pentes de la montagne, eh bien chaque être humain est un saumon rose et frais balloté et emporté. Certains sont plus résistants, et tentent de s'opposer aux courants ; la plupart n'en ont pas la possibilité et sont dirigés sans rien y faire vers la fin de la rivière, et vers leur mort. D'autres encore choisissent de se laisser faire, et ce sont certainement là les plus sages ! Kabuto songea qu'il n'avait qu'un seul objectif dans la vie, fusse-t-il réel : aider son maître, Orochimaru, dans ses recherches. Ce dernier avait développé de nombreux jutsus dont la puissance avait la force de s'opposer à celle du courant de la vie ! La réincarnation des âmes qu'il avait réussi à apprendre, inventée jadis par le second Hokage de Konoha, lui permettait de faire revenir aux mondes des morts, et enfreindre les lois imposées par la nature. De plus, le Sannin était immortel, ayant la possibilité de changer de corps. Il en prenait régulièrement un plus jeune, s'adaptant, et cherchant le meilleur hôte corporel pour l'accueillir. Il y a trois ans, Orochimaru avait ordonné la capture de Sasuke Uchiwa, pour prendre possession de sa peau. Ce dernier était venu de lui-même au Sannin, en quête de puissance. Orochimaru, ravi, avait entrepris de lui enseigner des techniques puissantes et de l'entraîner afin que le corps soit davantage prêt. En fait, trois ans après, il l'était trop !
Pour revenir au sujet d'origine, Kabuto s'était mystérieusement et par pur hasard rendu à Kumogakure-no-sato. À la base, il s'agissait d'une mission de reconnaissance comme une autre, basée sur l'espionnage. Son employeur lui était, comme d'habitude, officiellement inconnu - des histoires de sécurité : si Kabuto ne menait pas à bien sa mission, celui qui lui avait versé la caution devait pouvoir récupérer son argent. Et vice versa, de plus, si l'employeur ne payait pas, eh bien, il était plus sûr pour lui de passer incognito. Bon, bien sûr, cela ne plaisait pas à Kabuto, qui s'était occupé plutôt rapidement de trouver l'identité de cet homme. C'était dans ses principes, et de plus, les informations qu'il possédait sur le monde shinobi étaient tellement étendues, que tout compte fait, une journée de petites recherches et interrogations pas très catholiques lui avaient suffi. Physiquement, il s'agissait d'un homme gros aux cheveux et à la barbe hirsute. Enfin, ces détails étaient sans importance. Mais Kabuto avait noté tout cela, son nom, jusqu'à son groupe sanguin sur une de ses cartes qui réagit au chakra ; seul lui pourrait lire ces informations.
Kabuto marchait d'un pas rapide sur les sentiers des montagnes brumeuses. L'air était frais, et le vent soufflait fort. La brume, comme le disait la légende de ces lieux, emplissait totalement l'atmosphère, et on n'y voyait pas grand chose. C'est certainement aussi pour cette raison qu'il y avait des sentiers, dans ces montagnes. Le Nukenin s'accorda un moment de repos, et de réflexion. Il avait l'impression de marcher depuis des heures. Soit il tournait en rond, soit le repaire de ces brigands était extrêmement loin. Les possibilités disponibles et leur fréquence, en ce qui concernait ces deux cas, étaient plutôt infinies. Un son parvint aux oreilles entraînées du ninja espion qui identifia instantanément un Do dièse. Suraigu, perçant, la note prit son écho sur toutes les corniches et les irrégularités du terrain qui entouraient le ninja, et lui renvoyèrent un léger malaise. Cela ne sentait pas bon. Kabuto se recroquevilla sur lui-même, ferma ses paupières en concentra tout son esprit à l'identification de la source du son. Ce genre de bruit ne pouvait pas être créé naturellement. Il s'agissait ou d'une technique touchant au son, et cela n'avait été possible uniquement grâce aux oeuvres et expériences de son maître Orochimaru, ou il s'agissait d'un instrument de musique. Certainement à vent, d'ailleurs. Porté par les courants, le do dièse avait ainsi pu arriver jusqu'aux tympans de Kabuto. Mais pourquoi jouer de la flûte dans les montagnes brumeuses de Kumo ? Question idiote. Cela devait être un signal.
Le coeur du ninja espion s'emballa instantanément. Il était repéré.
Kabuto entendit soudainement un second enchaînement de notes. Celles-ci étaient trop rapides et trop aiguës pour qu'il ne puisse comprendre desquelles il s'agissait. Cela aurait été utile, afin d'identifier les signaux. Tant pis. Il se jeta en l'air, se raccrocha avec les mains à la branche morte d'un hêtre qui pendait au-dessus du vide. À la force des bras, le ninja effectua un tour autour de l'arbre, atterrit avec souplesse sur sa cime. Discrètement et sans un bruit, Kabuto sortit deux kunaï de la poche accrochée à sa ceinture, qu'il garda cachés dans son dos. Une histoire de précautions et d'habitude. Puis il scruta les environs qu'il pouvait scruter, c'est-à-dire à une vingtaine de mètres autour de lui. Un kunaï jaillit de la brume et fusa dans la direction du ninja espion. Ce dernier, surpris, eut tout de même le temps de s'écarter, mais au prix d'une soudaine perte d'équilibre. Se rattrapant au dernier instant, il sauta avec agilité au sol et dans un grand bond, sauta dans la brume à l'endroit où il avait localisé l'attaquant. Du moins, selon son tir. Ce dernier venait d'une dizaine de mètres, à trois heures. Le kunaï était bien lancé, du moins avec précision. Pas la moindre maladresse ; de toute évidence, malgré la brume, la personne qui l'avait lancé avait bien visé et était sans doute un ninja. Kabuto atterrit sur une corniche et garda le silence. Accroupi, il tendit l'oreille. Et localisa soudainement des pas ! Une personne, non... Deux personnes couraient. Une, parallèle à Kabuto, faisait mine de le contourner, tandis que la deuxième personne fonçait droit sur le ninja.
Cette théorie ne tarda pas à être validée. Une silhouette apparut clairement aux yeux de Kabuto qui, dans un geste souple et félin, fit un bond en avant, tourna sur lui-même. Pendant le vol, il activa ses scalpels de chakra qui formèrent une auréole bleu glace autour de ses mains tendues, et quand il toucha le sol de la montagne, il était juste derrière l'individu qui fonçait, une seconde avant, sur lui. D'un coup sec, Kabuto enfonça son scalpel entre les deux omoplates de l'homme qui tomba sans avoir la possibilité de pousser un cri. Le système nerveux était touché. Cette technique n'était pas aussi redoutable que celle de Tsunade la Sannin légendaire, mais le scalpel pratiquait des incisions dans la colonne vertébrale, bloquant ainsi toute la communication nerveuse. L'homme ne pourrait plus se relever, à cause de cette précision démoniaque dans le coup de Kabuto. Ce dernier se reposa pas sous ses lauriers, et tourna la tête dans la direction un bruit de course. L'autre ninja, certainement celui qui avait tiré le kunaï, était en train d'en dégainer deux autres. Kabuto fondit sur lui, et en une seconde, arriva à son niveau. L'homme sembla surpris de la vitesse dont ne ninja espion avait fait preuve, et garda les kunaïs en main. Quant à Kabuto, il était aussi surpris de ce retrouver, non pas face à un ninja, mais face à une ravissante kunoichi. Mais cela était sans importance. Un coup de genou coupa le souffle de la fille, la pliant en deux, et un coup de scalpel au niveau de la nuque la tua sur le coup. Bien. Kabuto n'avait pas encore subi de dommages. Tant mieux. Il se baissa sur le corps inanimé de la Kunoichi aux talents évidentes de la manipulation des armes ninjas, et apposa sa paume sur son crâne. Les yeux verts de la jolie femme se rouvrirent en une seconde, et elle se releva, aux ordres de Kabuto. La technique nécromancienne était géniale et avait peu de limites.
Kabuto se raidit instantanément. Un autre bruit, discret, que seul un courant d'air traître avait pu faire transmettre au ninja espion. Où, pourquoi ? Des inconnus au nombre de quatre. Kabuto n'en avait neutralisé que deux, pour l'instant. Certainement qu'il devait s'agir des employés de cet homme qui avait essayé de rouler Kabuto, l'arnaquant sur le revenu de l'espionnage qui avait été fixé. Rien que pour cette raison, Kabuto mourait d'envie de tuer les ninjas qu'il avait embauchés. Ceux-ci étaient doués dans leur genre, mais ne valaient pas la connaissance anatomique et les techniques médicales de Kabuto. Ni son oreille ! Le ninja aux binocles, qu'on pouvait penser myope, se retourna d'un bloc et enfonça son scalpel formé dans sa paume plate dans le creux d'une poitrine masculine. Un autre ninja, accoutré de vêtements aussi ridicules que les deux autres. Le coup de Kabuto repoussa l'homme quelques mètres en arrière, qui suffoquait et semblait avoir une certaine difficulté à respirer. Soudainement, après un tintement semblant être les bruits d'armes de lancer s'entrechoquant, le ninja s'écroula à genoux. Derrière lui se tenait la kunoichi réincarnée par Kabuto, qu'il avait forcée à tuer son compagnon. Mais cela ne s'arrêta pas là. Kabuto ressentit une vive douleur dans le dos, et tomba aussi, son corps ne répondant plus. Il avait été touché aux nerfs de la colonne vertébrale. "Han-han ! s'exclama une quatrième voix derrière lui. Tu as tout compris, je suppose. Pendant que tes oreilles écoutaient attentivement les armes de Kateya qui filaient vers Katemaru, j'ai moi-même lancé mes senbon. Il est évident que tu as une bonne ouïe. C'était le seul moyen. - Idiot ! rétorqua Kabuto. Tu n'as pas ma précision !" Kabuto se releva, son corps ayant repris contrôle de soi-même. Les senbon étaient très fins, et demandaient une précision hors du commun. La sienne, par exemple. Donc en fait, l'autre bonhomme ne l'avait figé qu'instantanément. Heureusement pour Kabuto. Malheureusement pour l'autre, qui en deux secondes, se retrouva égorgé. Non, ce n'était pas trop simple. Kabuto était simplement très doué, et méritait bien d'être le plus fier et fidèle ninja d'Orochimaru.
Un bruissement, certainement de feuilles, parvint aux tympans de Kabuto. Le bruit n'était pas camouflé, et la personne qui s'était dégagée de ces buissons ( il devait bien s'agir de buissons, même si Kabuto ne pouvait rien en savoir, avec cette brume épaisse et blanche ) l'avait fait avec peu de soins, et sans doute dans la vitesse. Toutes ces analyses ne servaient à rien, en fait. Une jolie femme aux longs cheveux sombres se tenait déjà en face de lui, le scrutant derrière un masque blanc aux contours simplistes, que Kabuto identifia instantanément comme signe distinctif des forces spéciales. "Hé ! C'est pas juste ! Je les poursuivais depuis bientôt deux jours !" se plaignit la jeune femme avec une voix aiguë. Kabuto plissa les yeux, craignant d'avoir à affronter un nouvel ennemi. Se sachant tout de même un atout, la femme qui manipulait les arbres, et qui était encore sous son contrôle, il garda le silence, prêt à répondre à une offensive. "Excusez-moi ! Je ne me suis pas présentée. Je suis un membre des forces spéciales de Kumo-gakure-no-satô. Ces quatre ninjas étaient recherchés, et vous venez de rendre une fière chandelle à notre village. Qui que vous soyez, je vous remercie. - Oh, ce n'est pas grand chose, lâcha Kabuto dans un sourire, entrant dans son jeu. Mais s'ils étaient recherchés, je suppose qu'il y avait une...eh bien... Une petite prime, non ? - Bien entendu ! Venez avec moi au village, Shinji-sama vous la remettra en personne." Suivant la femme d'un pas souple et un peu soucieux, Kabuto et elle atteignirent vite le village. Cette kunoichi semblait très bien connaître les environs, ou du moins avoir une vision adaptée à la brume. Il songea alors qu'il aurait pu invoquer l'âme morte de Zabuza pour que ce dernier se débarrasser du brouillard. Il l'en savait capable. enfin, ça n'avait plus d'importance. La kunoichi des forces spéciales ne fit pas traîner Kabuto et traversa avec lui le village en courant de toits en toits. D'après elle, il valait mieux qu'on ne la voie pas. La présence des forces spéciales inquiétait les civils, car ceux-ci craignaient des invasions de la part du Pays du Feu. Ceci était bête, mais aucun pays de leur voulait la guerre, et Konoha était l'une des plus grandes puissances du monde, et aussi la plus proche de chez eux. Une fois devant la porte du bureau du Raïkage, Kabuto hésita. Son visage était apparemment inconnu aux forces spéciales, mais en attendant, le Raïkage le connaissait peut-être. Trop tard, la porte s'était ouverte sur une grande salle ronde dans laquelle se tenait au centre, derrière une able de chêne soutenant des milliers de paperasse, Shinji Mizuno, Godaime Raïkage. Celui-ci ne reconnut pas Kabuto, pour son plus grand bonheur de ce dernier. Apprenant la mort des ninjas aux desseins sombres et perturbateurs pour le village caché de la Foudre, il remercia en revanche chaudement le ninja espion qui tint son rôle au mieux, feignant d'être éprouvé par le combat.
Kabuto quitta le pays de la Foudre sans plus, dix mille ryos entre les mains. Cela serait très utile pour les traitements destinés à maitre Orochimaru. De plus, c'était bien supérieur à ce que lui promettait Goki Zeke, son employeur qui avait tenté de l'assassiner dans l'ombre. C'est ainsi que s'acheva une mission plutôt teintée de succès.
Fini
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