Je n'ai cessé de réfléchir, je n'ai cessé de penser à mon avenir, mon futur. Je n'ai cessé de regarder devant moi, à chercher ma véritable voie. Je n'ai cessé de chercher des réponses à toutes les questions que je me posais . Je n'ai cessé de penser à des solutions pour faire régner ma propre justice et je n'ai cessé de me questionner sur moi-même. Qui étais-je, un monstre, un être maléfique, ou tout simplement un homme? J'ai eus énormément de surnoms depuis que le démon nommé Nibi est entré en moi et je n'ai cessé de changer. Je suis enfin devenu celui que j'ai toujours rêvé d'être; quelqu'un de solitaire et très mystérieux . Désormais c'est que je suis et j'en suis fier néanmoins un problème reste d'actualité. J'ai beau être celui que j'ai toujours voulu être... Je n'ai jamais eus et je n'ai toujours pas ce que j'ai toujours voulu avoir et cela est simple pourtant; des équipiers puissants avec qui j'aurais des affinités . Et je n'ai jamais cessé non plus de rechercher le jeune garçon que j'ai un jour rencontré à l'académie , lui qui avait un tempérament assez fort devait être devenu quelqu'un de très fort ! J'étais allongé dans mon lit, en un lieu connu par personne sauf moi et calmement je réfléchis à ce que j'allais faire de ma journée. J'ouvris très délicatement et doucement mes lourdes paupières et commençai à apercevoir la lumière de jour. Celles-ci était lourdes et j'avais énormément de mal à les faire s'ouvrir. Une toute petite lumière étant celle du levé de soleil envahissait ma chambre et parvint à me faire remuer le doigt. Je posai mon pied droit sur le vieux parquet de ma chambre et m'appuyai sur mes jeunes jambes afin de sortir de mon lit . Je me dirigeai comme chaque matin en direction de la fenêtre de ma chambre que j'ouvris afin de sentir la bise caresser mon visage et me réveiller. Mais ensuite, je ne fis pas ce que je faisais chaque matin... Je rassemblai mes affaires et les rangeai dans une petite sacoche. Je ne pris avec moi que le nécessaire. Mon fin katana à la ceinture et habillai uniquement d'un équipement ninja d'anbu je fermai pour la dernière fois la porte de mon petit chalet. Une fois celui-ci aspergé par l'essence que j'avais rangée dehors j'écris un message sur un tronc à l'aide de mon katana, craquai une allumette et la jetai sur mon petit chalet. Je partis au bureau du kage comme si de rien n'était . Traversant pour la dernière fois les magnifiques champs et empruntant les routes les plus sinueuses à travers les bois du pays de la foudre . J'avançais, une musique en tête, me la remémorant je n'avançais pas très vite,certe, mais je voulais que chacune des secondes que j'étais entrain de vivre soit gravée à jamais dans mon esprit. J’avançai donc jusqu’à la principale avenue de Kumo pour ensuite finalement me diriger vers la tour du Kage . Je passai tout d’abord dans le quartier marchand ; le quartier connu comme le plus touristique de mon pays . Cette longue avenue bordée de vieux chênes était réputée pour être un véritable pour être un véritable vide grenier ambulant ! On pouvait y trouver des magasins de vêtements, une forge, un magasin destiné aux médecins comportant principalement du matériel médical.. Il y avait aussi un magasin dédié principalement aux fournitures nécessaires aux shinobis qui voulaient rejoindre l’académie. L’endroit le plus connu en ses lieux était celui qu’on appelait le faux magasin. A l’intérieur de celui-ci se trouvait une surface de cent mètres carrés sur lesquels des gens ordinaires pouvaient venir vendre tout ce qu’ils désiraient et n’avait qu’à donner dix pour cents au gérant du magasin pour pouvoir revenir. Je passai ensuite devant une longue allée pour laquelle j’avais une affection très particulière, celle-ci était bordée par vingt cerisiers dans la fleur de l’âge. Ceux-ci étaient tous iniques, des espèces très rares et protégées dans le coin car il faut en replanter un grand nombre si on ne veut pas voir disparaître cette sorte d’arbres. J’arrivai ensuite donc dans la tour de mon kage , le jeune Shinji . Celui-ci n’était pas très âgé mais était quelqu’un de très intelligent et très doué ; mais pourtant, aujourd'hui, j'allais le trahir. Le bureau était vide, d'après la secrétaire le kage était partit me chercher justement il devait absolument me parler de quelque chose, était-il au courant de mes intentions? J'allai donc jusqu'à l'endroit ou se trouvaient tous les ordres de missions, l'un d'entre eux était une mission de rang SS ! Elle devait être confiée à cinq juunins accompagnés par le kage. Lorsque je lus l'ordre de mission je fus très surpris , l'actuel Mizukage serait sur le point de déserter et de rejoindre l'organisation Akatsuki. Sans même regarder quelle mission j'étais censé moi-même exécuter je pris cet ordre, le mis dans ma poche et sortis du bureau, remettant à la secrétaire une enveloppe scellée que seul Shinji pourrait lire . Dans celle-ci j'exprimais ma plus profonde gratitude envers le Kage et m'excusai en quelques sortes de ma futur désertion. J'espérais vraiment qu'il ne voudrait m'arrêter et me convaincre de revenir au pays mais il était clair que si il le fallait j'utiliserais la force pour m'en aller et être mon propre chef. Je passai donc par les toits du village afin d'aller plus vite et sortis une dernière fois par les grandes portes du pays de la foudre. J"avais un peu mal au coeur du fait de quitter mon pays tel un lâche mais bon, c'était le prix à payer pour pouvoir accomplir tout ce que je désirais ... Serrant la mains des gardes pour la première fois je quittai mon village sans même me retourner, ne voulant avoir l'envie de faire marche arrière en regardant tous les gens qui ne savaient où je m'en allais .
Je parcourus les longs versants des vallées du pays de la foudre, ne voulant passer par des chemins trop connus afin de n'être pas repéré et ne voulant surtout pas que cela soit par Shinji. J'avançais en tenue de ninja très rapidement, ayant concentré un peu de chakra dans mes jambes et dans la plante de mes pieds j'avançais à une vitesse abusée ! Je n'en revenais pas des améliorations que j'avais inconsciemment faites ! J'arrivai en très peu de temps en zone neutre, enfin ! Alors que le soleil se couchait et que j'avais une vue incroyable sur la mer se trouvant entre le pays de Kiri no Kuni et les territoires neutres. Je pris mon bandeau frontal accroché à mon bras, le déposai, me levai, sortis mon katana et d'un coup sec et rapide tranchai l'insigne de mon pays sur celui-ci. J'étais désormais officiellement déserteur ! Je ne devais pas faire de pause, ayant très peur de ce qui allait m'arriver cette nuit je passai quelques heures à regarder les magnifiques étoiles qui apparaissaient dans le ciel peu à peu. Je me levai, raccrochai mon bandeau au bras, fronçai les sourcils et m'assis sur une petite pirogue , me laissant porter vers le village de Kiri no Kuni . J'avançais très lentement, tout de même sur mes gardes étant donné les rumeurs sur les animaux marins défendant le village. Je sortis de ma petite embarcation une fois arrivé aux quais au bord du grand pont menant au village . J'enfilai ma cape afin de ne pas trop être reconnaissable , cachant au mieux mon chakra démoniaque. J'avançai, le sourire aux lèvres sachant que cette nuit j'allais faire couler énormément de sang ! J'arrivai devant les portes, deux gardes me regardaient très inquiets me menaçant, si je ne dévoilais pas mon visage en enlevant mon capuchon de me tuer ! Je ricanai d'une voix vraiment sadique, enlevai mon capuchon et ris encore plus après leur avoir dévoilé mon visage. Voyant que chacun des deux gardes pleurait en voyant mes yeux. L'un bleu clair, l'autre mauve, ...
°Comblez ma soif de sang, comblez le nombre de morts qu'aurait amené Nibi en dehors de mon corps, mourrez au non de tout ceux qui auraient du être morts !°
J'enlevai d'un geste de bras ma cape, dégainai mon katana et en deux coups d'épées à peine visibles à l'oeil nu tuai les deux gardes du village de Kiri No Kuni. Je pris alors le bandeau frontal de l'un d'entre eux que je mis obliquement de manière à cacher mon oeil mauve et avançai dans le village calmement. Sans bruit, je m'approchais petit à petit du bureau du Mizukage qui revenait apparemment de mission et y entrai , tuant chacun des gardes les uns après les autres. J'avançai doucement dans les escaliers, ma présence totalement cachée j'entrai alors dans la chambre du Mizukage. L'homme-requin dormait paisiblement dans un petit lit tout en haut de la grande tour . Je tremblais en m'approchant de son corps . Je dégainai mon katana et me aperçus les narines du chef du pays de la brume bouger. Je pris mon arme dans ma main gauche et dans ma main droite fis un scalpel de chakra . D'un geste très rapide le Mizukage sortit Samehada et cassa mon katana en deux . Je me dépêchai de lui trancher le tendon des deux bras et jambes afin de l'immobiliser et attrapai Samehada. Celle-ci était bien moins lourde que je l'aurais imaginé ; elle paraissait vraiment aimer mon chakra et se frottait contre moi sans me prendre une seule goutte de chakra; étonnant... Je plantai l'arme dans le coeur de Kisame Hoshigaki dont les gardes venaient d'être tous massacrés. J'avais eus énormément de chance, réveillé, cet homme m'aurait massacré ! J'injectai un peu de chakra dans l'étrange épée légendaire et fus surpris de voir que la bouche de celle-ci venait de s'ouvrir. J'y déposai le corps du kage dont seule la tête dépassait encore et m'en allai. Je passai inaperçu dans le village jusqu'à arriver aux portes. Quelqu'un cria :" C'est lui, il a tué le Mizukage, Akaï, le détenteur de Nibi "! Je courus en dehors du village, alors que les shinobis de Kiri me rattrapaient je fis un très long bond dans les airs tout en avançant , me retournai et murmurrai:
°Dokugiri°
Un énorme nuage de poison mauve vint se jeter sur mes adversaires, me laissant ainsi partir vers d'autres cieux ... Plus loin, de retours en pays neutres j'analysai le corps de l'ancien Mizukage ainsi que le chakra contenu dans Samehada et remarquai quelque chose ... Dans la bouche de Samehada ne se trouvaient pas seulement le corps du requin mais les techniques de l'arme. Ses techniques n'appartenaient donc pas au Mizukage, mais à Samehada ! Je possédais donc ses trois nouvelles techniques que je ne devrais utiliser en combat qu'en dernier recours... Je cachai le corps et me dirigeai vers un endroit où j'avais prévu de passer la nuit ... Un homme aux cheveux blonds vint alors à ma rencontre, les seuls mots que je pus entendre furent : Cela faisait un bail Akaï...